Scénario : Maiko Oikawa
Dessin : Maiko Oikawa
Éditeur : Komikku
Date de sortie : 31/05/2018.
Genre : Fantasy, aventure, magie.
C’est quand je crus tout espoir perdu pour ce manga – qui aurait pu plaire à certains, par son côté classique et un dessin traditionnel, bien que balbutiant – que le miracle se produisit. Un revirement de situation, tant scénaristique que graphique me donne envie de lire la suite.
Présentation de l’éditeur:
“Je veux vivre !”
Camélia, une chevalière d’exception, va être exécutée pour trahison. Le roi lui propose une chance d’éviter la mort si elle accepte une mission : elle devra escorter un jeune dragon, le dernier de son espèce, dans un lieu sûr en traversant de dangereuses contrées. Voulant vivre à tout prix, elle accepte et entreprend un long périple avec son protégé, mais elle cache en elle un terrible secret… Un voyage périlleux et intense dans un monde heroic fantasy fascinant !

Mon avis :
Grendel est, contre toutes attentes – parce qu’il faut bien le reconnaître, on dirait davantage un pokémon – un dragon ! Créature mythique aux pouvoirs divers et variés, celui-ci a toujours vécu caché dans la plus haute tour du royaume, afin de préserver son culte et éviter que la race ne s’éteigne avec ce dernier survivant. Or, la rumeur a dépassé les frontières et notre héros n’est plus en sécurité. Il doit partir.
Pour sa sécurité lors du long voyage qui l’attend, on lui a assigné Camélia, ancienne chevalière accusée de haute trahison, mais qui – pour diverses raisons – s’avère la plus apte à le maintenir en vie. Une jeune femme fière et forte qui a pourtant une drôle de manie involontaire : elle pleure quand elle blesse ses adversaires, prétextant être en mesure de ressentir leur douleur à l’instant même où elle les touche.
Un duo sommes toutes assez atypique pour une aventure des plus classiques. Il est usuel de voir un dragon – souvent le dernier de sa race – parcourir le monde avec un chevalier. Tantôt attrayant pour les pouvoirs que recèle son cœur à qui le mangera ou pour la force militaire qu’il peut représenter en déployant tout son potentiel. Dans ce cas ci, autant dire que les deux ont été choisis, sûrement pour appâter le plus de lecteurs possible.

Pourquoi ? Parce qu’en lisant ses pages, je suis restée dubitative. Bien ? Pas bien ? Bof ? Nul ? Toutes ces options m’ont traversée l’esprit, tant et si bien que j’ai tenu jusqu’à la fin, chavirant d’un avis à l’autre. L’histoire, bien que banale, est sympathique par moment, comme la comptine de la sorcière de la forêt qui prend forme ou les créatures qui peuplent les régions que nos héros traversent.
Mais là où le bas blesse, c’est sans doute le dessin. Bien que le talent soit perceptible, je me suis souvent demandée si je n’avais pas affaire à un mangaka débutant. Certes, ce n’est que sa deuxième série, mais j’aurais espéré mieux que des yeux parfois mal alignés. Si, si, je vous assure : j’ai même cru un instant que l’héroïne était une cyclope… à quoi s’ajoute un univers brouillon dans ce qui pourrait être plus travaillé. D’autant que, comme je vous l’ai dit, plusieurs passages sont intéressants et auraient pu être plus minutieux dans le graphisme afin de ne pas me retrouver à tourner le manga dans tous les sens pour en comprendre l’illustration.
Reste que le final m’a laissée sur ma faim. C’est quand je crus tout espoir perdu pour ce manga – qui aurait pu plaire à certains, par son côté classique et un dessin traditionnel, bien que balbutiant – que le miracle se produisit. Un revirement de situation, tant scénaristique que graphique me donne envie de lire la suite.
Donc, comme je le dis si souvent – et si bien : affaire à suivre !
ShayHlyn.




pas de nouvelle de Hansel? ;-))
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Tu t’es trompeté de légende, Grendel c’est le grand pas beau mangeur d’hommes dans Beowulf 🙀
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