Scénariste : Benjamin Legrand
Dessinateur : Luc Jacamon
Éditeur : Casterman
80 pages – Historique
Sortie le 17 janvier 2018
Présentation
Malte, mai 1565. Les chevaliers chrétiens de l’ordre des Hospitaliers, aussi nommé la Religion, se préparent à l’invasion de l’île par Soliman le Magnifique et ses 45 000 « lions de l’Islam ». A un contre cinq, le combat semble perdu d’avance et le siège qui se prépare s’annonce d’une violence inouïe. Pour parer à la faiblesse de ses troupes, le grand maître La Valette décide de convoquer Mattias Tannhauser.
Mon avis
Les combats font rage. L’inquiétude règne. Mattias énonce devant Carla, sa future épouse, les motifs de ses tatouages : Ils symbolisent des représentations du culte sacré des janissaires dont le but consistait à se laver du désir des femmes. Pas sûr du coup que cette dernière apprécie leurs représentations, ou au contraire, elle se sent honorée qu’il la comble.
Sur les champs de bataille, Mattias Tannhauser réconforte les siens, il encourage ses hommes à avoir foi en l’éternité et d’affronter son destin avec courage. Il revient auprès de ses proches conseillers avec Nicodemus, un devshirmé, prélat au dernier conseil d’état major turc, souhaitant être rebaptisé parmi les agneaux de Dieu. Ses informations semblent fiables : le pacha Mustapha se prépare à prendre le Fort Saint-Elme. Avant d’affronter les Ottomans, Tannhauser est en pleine introspection. Il recherche davantage la paix intérieure plutôt que les richesses. Néanmoins, les désirs de la chair l’envahissent : pris en étaux entre deux femmes : Carla ainsi que la Comtesse, à qui il a juré de retrouver son fils. Mais au travers de la rudesse des combats, Mattias ne rencontrera que souffrance et désolation : il perdra ses fiers amis et sera victime de la fièvre, suite à de nombreuses blessures.
La fin d’album laisse entrevoir une suite passionnante : Mattias retrouve son père parmi l’ennemi!
La qualité graphique de Jacamon nous en met plein les yeux. On comprend désormais que l’artiste sait jongler avec aisance sur divers tableaux! Dommage pour la trame qui bien qu’élogieuse, et pleine de dynamisme ne parvient pas à nous entraîner comme on le souhaiterait.
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Coq de Combat



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