Docteur Radar – tome 2 – Terreur en Italie

Scénario : Noël Simsolo

Dessin : Frédéric Bézian

Editeur : Glénat

72 pages – cartonné

Parution : 10 janvier 2018

Feuilleton populaire

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Noël Simsolo et Bézian nous replongent dans les aventures délicieusement feuilletonnantes de Docteur Radar ! Un récit enlevé au dessin virtuose qui rend autant hommage au cinéma expressionniste allemand qu’à Fantômas et aux romans de gare du début du XXe siècle.

Présentation

Sur le point d’être menée à l’échafaud, Mariana, la maîtresse et complice du docteur Radar, s’est évadée. Bilan de l’opération : 3 morts. Pour le détective Ferdinand Straub, aucun doute : son ennemi juré a refait surface, et pas question qu’il lui échappe une fois de plus ! Il suit sa trace jusqu’à Rome, où un éminent scientifique a récemment été enlevé. Le tueur de savants aurait donc trouvé refuge dans l’Italie fasciste de Mussolini. Ce qui veut dire qu’en plus des sbires peu scrupuleux de son adversaire, Straub va devoir se frotter aux Chemises noires du Duce… La tâche risque d’être ardue.

Après un premier tome remarqué, Noël Simsolo et Bézian nous replongent dans les aventures délicieusement feuilletonnantes de Docteur Radar ! Un récit enlevé au dessin virtuose qui rend autant hommage au cinéma expressionniste allemand qu’à Fantômas et aux romans de gare du début du XX^e siècle.

Mon avis :

Ah ! Sacré Radar, il veut conquérir la Lune et bombarder la Terre, afin de devenir le maître de l’univers. Pas de répit donc pour le détective Straub et son adjoint Pacsin, ils continuent de traquer la mégalomanie criminelle la plus délirante dans ses envolées littéraires. Et c’est reparti pour un deuxième opus tout en hommages et citations, véritable ode aux feuilletons old school et à leurs extravagances.

Cela faisait quatre ans que les fans se demandaient si le monstrueux docteur allait revenir hanter leurs plus beaux cauchemars. Ils sont récompensés de cette longue attente et ont droit à un récit trépidant teinté d’un sadisme sarcastique de haute tenue. Récit, taillé tout en traits fins, proches du crayonné, et colorisés dans des teintes sombres et aussi inquiétantes que le caractère des personnages. Ils ont droit aussi, depuis hier, à une exposition des dessins originaux.

 

Skippy