Scénario : Dobbs
Dessin : Regnault Christophe
Adapté de H. G. Wells
Éditeur : Glénat
Sortie : le 29 mars 2017
Genre : Fantastique
Avis de l’éditeur :
Un étranger décide de poser ses valises dans un hôtel situé dans le tranquille et petit village d’Ipen. Les habitants sont très vite perturbés par la venue de ce mystérieux scientifique qui cache sans arrêt son visage et préfère la solitude. Et lorsqu’ils découvrent que sous ses innombrables bandages se cache en réalité un homme invisible, ils prennent peur et décident de le chasser. Mais il reviendra pour se venger… Le paisible village ne va pas tarder A se retrouver hanté par un esprit rempli de haine.
Mon avis :
Encore un bel ouvrage consacré aux œuvres de H.G.Wells, cette fois ci dédié au célèbre « Homme invisible« . Ce premier volet (d’une série en deux tomes), s’ouvre sur l’arrivée d’un homme mystérieux, dans une petite ville perdue au fin fond de l’Angleterre victorienne. Son style vestimentaire et surtout ses lunettes lui donnent un air « steampunk » qui n’est pas mal venu pour une histoire se déroulant à cette époque.
En effet, le « steampunk » est associé à l’ère des machines à vapeur (=steam), un côté post-apocalyptique qui décrit assez bien l’état d’esprit de notre homme invisible!
Pourquoi? Parce qu’il est invisible justement et impossible pour lui de changer cet état de fait! Cela le rend dingue, violent, méchant et même sournois. C’est donc un homme bougon qui se présente dans une petite auberge, dans l’espoir d’y poursuivre ses recherches sur « comment redevenir visible » Une étape dans les mésaventures de cet anti- héros, qui vous l’aurez compris, survient bien après le début original de l’histoire.
H.G.Wells dépeignait, en effet, la transformation du visible vers la transparence.
Comment ce professeur un peu fou avait d’abord rendu son chat invisible pour ensuite tenter l’expérience sur lui-même.
Un petit bémol dans ce volume que j’aurais préféré voir débuter avec le commencement des expériences. Pour le contenu, toutefois : c’est plutôt cohérent.On perçoit cette folie grandissante, le côté malsain du personnage qui joue de son statut pour commettre divers larcins, passant du voyeurisme au vol…souvent avec violence (ce qui prouve encore davantage la folie qui le gagne à rester dans cet état)
Quand au dessin : rien à redire. Il colle avec l’époque ainsi qu’avec le style. Les traits des personnages sont excessivement détaillés – un peu trop même parfois – au point de se demander si Regnault Christophe n’a pas oublié une ride quelque part en chemin.
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Coq de Combat
Lu cet album avec plaisir même cote.
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Pour la vidéo,j’aurais peut-être plutôt mis la version de 1958 en noir et blanc :
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