GERONIMO

Scénario : Matz
Dessin et Couleurs : Jef
Editeur : Rue de Sèvres
Sortie : 15 mars 2017

120 pages
Catégorie : One shot Figure historique

  

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Le résumé

Sur leurs terres ancestrales du Mexique en 1850, le chef de Mangas Coloradas et ses frères se rendent à Janos effectuer du troc. Sur place, l’atmosphère est tendue, le chaman Goyahkla (l’homme médecine des apaches Bedonkhe) parle à Usen la divinité qui lui dicte de rentrer au camp sans attendre. En effet, l’armée mexicaine avait massacré sans raison les habitants. Le chaman a perdu sa femme, sa mère et ses trois enfants, ivre de colère et profondément silencieux, avec les douze guerriers valides la tribu, il remonte vers le Nord pour tenir un conseil avec d’autres nomades apaches. Le calumet déclenche la guerre sans pitié, l’alliance des tribus se forme avec les Chokonen, et d’autres chefs comme Juh de la tribu Nedni. L’homme blanc trace la frontière mais n’est pas encore hostile, c’est en fuyant qu’un soldat mexicain évoque Saint Jérôme de là naîtra le nouveau nom de Guerre Geronimo. Peu à peu le conflit se déplace vers l’homme blanc.
Les troupes régulières et les chercheurs d’or brûlent les terres pour leur conquête de l’ouest. Lorsque les apaches perdaient des guerriers ils n’étaient pas remplacés à l’inverse des troupes américaines.
En 1871 une centaine d’apaches furent massacrés à Fort Grant et en 1872 épuisé Géronimo se rendit au Général Howard. Dans la réserve, les apaches ne furent pas traités correctement et la révolte éclata. Géronimo a tenu tête avec 38 apaches dans les montagnes contre 5000 soldats dans les plaines jusqu’à sa reddition en 1886 devant le général Miles. Ils furent déportés loin de leurs terres et Géronimo fût le dernier apache sauvage.

 

Mon avis

Après deux collaborations chez rue de Sèvres avec Balles Perdues (une histoire de magot de braquage non partagé à Chicago) en 2015 et Corps et Âmes (où un tueur à gages bascule non pas dans le droit chemin mais dans l’autre sexe sur un San Francisco glauque), un Western c’était une surprise.
Le scénario est particulièrement bien articulé en quatre opus et sans s’embarrasser des détails inutiles : un vrai apache qui tient à l’ocre de sa terre pour y survivre. Les soldats sont des envahisseurs et leurs intentions sont claires. C’est une excellente biographie.

 

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Les dessins sont magistraux lors des scènes de combats, on ressent la rage, la lutte, le sang colle presque aux doigts en tournant les pages. Les pensées de vengeance sont pleinement présentes avec un lancer de couteau digne d’un manga, ou des rythmes. Les paysages sont magnifiques.

 

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Robsy

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