Les Chroniques Courtes (58) Patxi Babel Tome 1 : La vague – Arelate Tome 3 : Atticus

Patxi Babel Tome 1 : La vague

 

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Scénariste  : Pierre BOISSERIE
Dessinateur  : Georges ABOLIN
Éditeur : Dargaud
Dépôt Légal : 08/2014
ISBN : 978-2205071894

Patxi Babel a 19 ans et vit au Pays basque. Sur le point de devenir surfeur professionnel, il aspire aussi à une vie d’adolescent « normal », mais son père lui laisse peu de répit. 

Le monde du surf en avant plan, la crise d’émancipation en filigrane et enfin un peu de nationalisme basque pour compléter le cocktail de cette nouvelle série. Le problème, les figures aquatiques risquent d’intéresser que les aficionados  de la planche. La vie « cool » du héros va également vous ennuyer et des envies de «  claques bien méritées » vous titilleront l’esprit .Il reste le fond « basque » pour sauver un peu l’affaire de la noyade complète.

Coté dessin, le style proposé  par Abolin dénote avec ce genre d’histoire contemporaine et convient nettement  mieux à un style humoristique.

Voilà bien un titre qui va encore se diluer bien vite dans la surproduction actuelle.

a04-3e788e4.gif et encore !

 

Samba.

 

 

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Arelate Tome 3 : Atticus

 

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Dessin : Sieurac, Laurent
Dépôt légal : 07/2013
Éditeur : Cleopas
ISBN : 978-2-917283-73-8
Planches : 64

 

 

Une petite chronique pour remettre sous les feux de la rampe une superbe série !!! Arelate est vraiment une série à posséder dans sa bibliothèque quand on est passionné d’histoire. Laurent SIEURAC et Alain GENOT faisant ici un travail très minutieux et précis sur la période Gallo Romaine en la ville d’Arles (Arelate en latin). Voir le dossier clôturant ce tome 3, un vrai plus pour bien apprécier comme il se doit le travail des auteurs.

 

Dans ce tome 3, notre héros Vitalis, est devenu gladiateur pour effacer les dettes qu’il avait contractées. Sa nouvelle vie loin de sa femme et son fils ne sera pas facile. Heureusement qu’il peut compter sur Atticus qui lui enseigne les codes de la gladiature.

 

J’ai vraiment beaucoup aimé ce tome 3 d’Arelate et j’attends impatiemment la sortie du prochain volume des aventures de Vitalis.

 

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Ma note : 8/10

 

Revedefer

LES CONTREES SAUVAGES -Tome 1.

Les contrées sauvages, Taniguchi, Sakka, 09/2014.Les contrées sauvages, Taniguchi, Sakka, 09/2014.Dessin & scénario : Jirô Taniguchi

Editions Sakka (Casterman)

Sortie 03/09/2014

232 pages -Broché

Prix conseillé : 13,95 €

ISBN : 9782203084438

Histoires courtes, aventure, western, nature.

 

Résumé (de l’éditeur) : L’auteur de Quartier lointain nous propose un périple à travers les grands espaces au milieu d’une nature cruelle et ses créatures hostiles, l’homme est la proie de tout, et surtout de lui-même. Dans cette anthologie en deux tomes, nous découvrons une facette encore méconnue en France de l’œuvre de Taniguchi : l’époque où, nourri de bande dessinée européenne, il s’essayait à la BD de genre en y insufflant ce qui est aujourd’hui encore sa marque de fabrique : un immense talent de raconteur d’histoires.

 

Mon avis : Casterman via sa filiale Sakka, spécialisée dans le manga, continue à publier les premiers travaux de Jirô Taniguchi, le mangaka préféré des européens. L’éditeur nous propose un nouveau diptyque (deux albums) intitulé « Les contrées sauvages » dont le premier tome sort en ce début du mois de septembre 2014.Il s’agit en réalité de 8 histoires courtes sorties dans la presse japonaise entre 1975 et 1986.

 La préface de l’album, écrite par Wladimir Labaere, donne un éclairage particulier sur l’œuvre et je vais en faire un rapide résumé.

Cette série a pour thèmes ce qui est à l’origine du talent de Taniguchi. Tout d’abord, une ouverture sur le monde qui s’est développée grâce à la lecture de la BD franco-belge, peu disponible à l’époque dans son pays. Il en retient la richesse des décors et la multiplicité d’informations contenues dans chaque case. De la BD japonaise, il gardera la priorité accordée au mouvement. Il a aussi certains sujets de prédilection comme la Nature (avec un grand N) implacable vis-à-vis d’une humanité orgueilleuse et présomptueuse. Cette Nature, c’est les éléments et le règne animal. Non seulement, il s’adresse à la jeunesse mais apprend aussi à dessiner pour un public adulte. Pendant cette période de sa vie, il doit travailler beaucoup pour pouvoir vivre de son art. Avec quelques assistants, il va produire jusqu’à 120 planches par mois, aux dépens parfois de sa santé ! Taniguchi se nourrit de tout ce qu’il lit, découvre, visionne (films, télévision,…), d’anecdotes pour se lancer dans un récit. Il est boulimique, une vraie éponge. Le premier tome s’intéresse surtout aux « légendes de l’Ouest ». Taniguchi est probablement un des rares mangakas capable d’entrer dans ce monde particulier du western.

Au fil des histoires courtes et des années de « production », le lecteur va voir évoluer le graphisme de l’auteur, un dessin qui va petit à petit prendre de l’ampleur, se simplifier et devenir de plus en plus abouti.

Au niveau de la narration et du découpage, Taniguchi excelle et la progression est également remarquable. Son travail d’adaptation  et sa progression sont  remarquables. L’auteur japonais élague ses textes, fait passer mieux ses idées en moins de mots, se fait plus précis et plus concis.

Pour conclure, Taniguchi nous charme encore, même avec des travaux qui datent de ses débuts. On le voit grandir. Le jeune espoir du manga devient progressivement un des maîtres de la discipline mais aussi proche de la BD européenne. Le résultat est séduisant.

 

Dessin :             7,5/10

Scénario :          7,5/10

Moyenne :          7,5/10

 

Lien vers le site internet de l’éditeur : ICI.

 

Capitol

 

Les contrées sauvages, Taniguchi, Sakka, 09/2014

 

En visite chez Regis Penet.

C’est un peu l’album surprise de cette rentré , Koba de Jean Dufaux et Regis Penet chez Delcourt.

koba.jpg

Fin des années 40, Sibérie. Staline revient en zone 0049, celle où précisément il avait été déporté à l’époque où il se faisait appeler Koba. Il doit y éclaircir un mystère lié à une toile le représentant avec ses compagnons de lutte devenus depuis des membres importants du régime. Or, ces derniers disparaissent progressivement du tableau sans qu’une main humaine, apparemment, en soit la cause…

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C’est l’occasion d’aller sur le blog de Regis Penet pour en savoir plus, les infos datent un peu (2012 comme quoi réaliser un album est un marathon) mais ça donne une idée sur ce tome qui sort aujourd’hui.Cliquez sur l’image.

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Sortilèges Livre 3.

sortilèges.jpgsortilèges t3.jpgScénariste (s) : DUFAUX JEAN

Dessinateur (s) : MUNUERA JOSE LUIS

Éditeur : Dargaud.

Sortie : 29 août.

Le résumé.

 De nouvelles alliances se forment pour le futur grand combat entre le monde d’En-Haut et le monde d’En-Bas. Maldoror ira jusqu’à réveiller une armée de zombies, tandis que Blanche, coupable de matricide, peine à rassembler son peuple… Et lorsqu’une cohorte de dégénérés s’allie avec le plus fourbe d’Entremonde, cela donne des scènes extrêmement savoureuses avec le bien nommé cousin Saumure !

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On oscille !

J’ai du subir un sortilège d’oubli car impossible pour moi de me souvenir d’un iota de l’histoire de cette série. Et cette constatation fait mal car elle prouve que « sortilèges » n’a pas captivé mes neurones. 

Le problème vient surtout qu’on ne sait pas trop sur quel pied danser. On oscille sans cesse entre  la tragédie et la comédie. Je dois dire que les moments humoristiques sont assez réussis mais ils ne sont pas si nombreux au final. On sent bien que Jean Dufaux veut tordre le cou aux contes classiques  en jouant du contre-pied. La gentille princesse n’est pas si gentille, le grand méchant loup n’est pas si méchant, il n’y a que la félonie qui tient son rang.

Le dessin de l’espagnol Munuera doit vous être familier maintenant. Pour ceux qui ne connaissent pas, je le qualifierais, attention roulement de tambour, de Walt Disney pour ses personnages avec des bouilles pas possibles.

La colorisation joue plutôt dans les teintes sombres et fait basculer irrémédiablement « Sortilèges » dans le domaine de la tragédie.

Bon maintenant vous pouvez aussi oublier au plus vite cette chronique, c’est de bonne guerre !

a08-3e78906.gifDessin 

a06-3e788fc.gifScénario 

a06-3e788fc.gif Global.

Samba

 

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Daisy, lycéennes à Fukushima – Tome 1

daisy lyceennes a fukushima,momochi,akata,052014,0710,japon,tsunami,radiation,nucleaire,catastrophe,tremblement de terre,musique,lyceedaisy lyceennes a fukushima,momochi,akata,052014,0710,japon,tsunami,radiation,nucleaire,catastrophe,tremblement de terre,musique,lyceeScénario : Momochi, Reiko
Dessin : Momochi, Reiko
Dépôt légal : 05/2014
Éditeur : Akata
ISBN : 978-2-369-74012-4
Planches :180

Le 11 mars 2011, une date qui marquera l’humanité comme le 11 septembre 2001, ce jour là un séisme va provoquer un tsunami géant. Des vagues de plus de 30 m de haut vont dévaster les côtes du Japon sur plus de 600 Kms et s’introduire sur plus de 10 Kms à l’intérieur des terres. Ce tremblement de terre de magnitude 9 va aussi provoquer l’incident nucléaire de Fukushima. Des milliers de morts vont endeuiller le Japon.

Quelques années après cette catastrophe Reiko MOMOCHI, une auteure de manga, se rend sur place pour rencontrer des lycéennes et recueillir leurs témoignages. De ces rencontres vont naître ce manga en 2 tomes, Daisy, lycéenne à Fukushima. Ce manga permet de se rendre compte ce que subissent au quotidien les habitants qui ont décidé de rester vivre à Fukushima au contact des radiations nucléaires.

L’héroïne de ce manga se prénomme Fumi. Depuis que le tsunami a frappé Fukushima, elle n’est plus sortie de chez elle. Fumi redoute les retombées radioactives émises par la centrale. Fumi finit par reprendre le chemin du lycée, où elle va retrouver ses amis Moé, Ayaka et Mayu. Les quatre amies décident de réactiver leur groupe de pop Daisy, afin de faire face à l’adversité et se donner du courage pour affronter leur nouvelle vie. Tout est beaucoup plus compliqué pour les jeunes filles et leurs familles depuis la catastrophe. La moindre averse se transformant en risque de contamination radioactive. Les relations avec les autres deviennent très compliquées voire impossible dès que ceux-ci savent que tu habites Fukushima. Notre héroïne et ses amies se posent de nombreuses questions sur leur avenir, rester, fuir, fonder une famille à Fukushima…..

Pour être honnête si Samba BD n’avait pas reçu ce manga de l’éditeur Akata, je ne me serais pas intéressé à cette histoire. Ayant une fille de 13 ans, je me suis porté volontaire pour chroniquer ce manga en me disant que cela devrait aussi plaire à ma fille qui a lu cette histoire et a adoré !!! Déjà le fait que cela soit centré sur un groupe de filles avec des préoccupations de filles, amour & Co, plus l’environnement. Cela l’a fait énormément réfléchir et me poser une multitudes de questions sur la catastrophe, le nucléaire, les effets des radiations… Cette histoire lui a fait prendre conscience qu’il y avait des enfants sur cette Terre qui ne vivaient pas une jeunesse heureuse et insouciante comme elle. Je n’ai jamais autant échangé sur des sujets « d’adultes » suite à la lecture d’une BD avec ma fille.

Ce que moi j’ai pensé de ce manga. Pas emballé par le coté « fille » de cette histoire, groupe de pop, amour & Co. Par contre gros questionnement concernant tout ce qui touche à la vie après le tsunami et les radiations. Ce manga m’a interpellé et questionné sur comment des gens peuvent essayer de vivre et/ou reconstruire leur vie dans un tel lieu. Comment aurais-je réagi suite à un tel drame ? Il y avait longtemps qu’une BD ne n’avait autant questionné.

Ma note : 7/10

 

Revedefer

Les Chroniques Courtes (57) Area D : Tome 2 – La Ville aux mains des Altered – Les mondes de Thorgal – Louve Tome 4 : Crow

Area D : Tome 2 – La Ville aux mains des Altered

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Dessin : Yang, Kyung-il
Dépôt légal : 06/2014
Éditeur : Pika Édition
ISBN : 978-2-8116-1493-5
Planches : 200

Notre groupe d’Altered est enfin arrivé sur l’île prison, Area D. Cette île va leur réserver bien des surprises !!! L’action est toujours au rendez-vous dans ce deuxième tome. Les dessins sont toujours aussi réussit. Tout ce qui m’avait plus à la lecture du premier tome est présent dans ce deuxième volume. Je sais ce qu’il me reste à faire acheter le tome 3;-)))))

Ma note : 8/10

Revedefer

 

 

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Les mondes de Thorgal – Louve Tome 4 : Crow

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Dessin : Surzhenko, Roman
Couleurs : Surzhenko, Roman
Dépôt légal : 04/2014
Éditeur : Le Lombard
ISBN : 978-2-8036-3418-7
Planches : 46

Louve qui c’est enfuie dans la forêt suite à l’hostilité des villageois, va être confrontée à une nouvelle ennemie Crow. Cette dernière n’hésitant pas à tuer tout ceux qui se mettent en travers de son chemin. Louve est aussi victime des machinations de Lundgen qui veut s’accaparer pour lui seul la belle Aaricia,

Cette histoire ronronne bien tranquillement et par moment elle semble un peu tourner en rond. Ce scénario est « faible » et ce tome un peu « faiblard ». C’est pas le meilleur que Yann ait réaliser dans l’univers de Thorgal.

Heureusement les dessins et la couleur de Roman SURZENKO sont toujours aussi magnifiques et viennent rehausser ma note,

Ma note : 6/10

Revedefer

 

Paci T2 : Calais

paci t2.jpgpaci t2 v.JPGAuteurs: Perriot et Merlet.

Éditeur : Dargaud

Sortie : 22 août 2014.

 

Des mois ont passé. 

Paci et Miguy sont à Calais. Elle a un boulot qu’elle déteste, avec un patron trop collant et raciste. Elle s’est mise à boire un peu trop. Elle aime Paci, mais ses retours tardifs et ses absences la font souffrir. Il travaille dans une boîte de nuit. Enfin, c’est ce qu’il dit. En vérité, il est de retour dans le business de la drogue, sous les ordres d’Ashram, son ancien patron. Il a un but, mais il ne peut en parler à personne. Pas même à l’amour de sa vie. Trop dangereux.

 

Fucking Nigger.

Seulement 5 mois après la sortie du tome 1, revoilà déjà notre pacificateur de retour aux affaires. Le trait de Vincent Pierrot est toujours aussi particulier, je le qualifierais (attention roulement de tambour car emploi d’un nouveau terme) de dessin « chewing gum ». Tout est flasque, même les voitures, ce qui est un avantage pour donner de la vie ou de la vitesse aux bolides que conduit notre chevalier blanc.. mais qui est noir (vous suivez ?).

Le récit se rapproche fort d’un polar « à la française » assez moderne qui se déroule dans le milieu de la drogue.

Les scènes d’action sont nerveuses et directes (à la « Besson »), sans fioriture  et donnent pas mal de rythme à la lecture. Le Paci , c’est un peu de tendresse dans ce monde de pourris , un peu d’Afrique  avec sa violence sauvage mais aussi une dose d’exotisme avec son paternel . 

Sinon, ce « film » est enfant non admis vu la scène hot  qui fait son apparition vers la fin de ce tome 2. Le sexe est rappelons le, nettement plus subversif que la violence pour notre  jeunesse. 

Une réflexion qui m’est venue en regardant le Bouddha des chiottes (vous comprendrez en lisant ce tome).

La lutte de Paci semble disproportionnée et va certainement mal se terminer mais qui sait ce que nous réserve le tome 3.

Comme fond sonore, Nigger de Clawfinger me semble plus qu’approprié.

 

 

a06-3e788fc.gifDessin 

a07-3e78901.gifScénario 

a07-3e78901.gif Global 

Samba

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Mort au Tsar T1 :Le gouverneur.

mort au tsar.jpgmort au tsar tome 1.jpgAuteurs ;Nury etRobin

Éditeur :Dargaud.

Date de parution : 22 août 2014

Genre : Historique, Polar / Thriller

Prix : 13.99€

 

Moscou, 17 septembre 1904. 

Sur le parvis du palais du gouverneur général de Moscou, une foule révoltée par la misère brandit bâtons, pierres et légumes pourris. Au balcon, le gouverneur Sergueï Alexandrovitch lâche son mouchoir… Geste prémédité ou mouvement involontaire ? Peu importe, c’est le signal : les soldats tirent dans la foule. Dans un contexte politique explosif, où le peuple s’organise pour lutter contre le régime autocratique, cet épisode signe l’arrêt de mort du grand-duc.

 

Une idée d’avenir.

Oui votre excellence, une chronique simple et directe car vous êtes un peu pressé.

Que je parle plus fort ! BIEN ENTENDU VOTRE EXCELLENCE.

 Ce blog est tout de travers et il y a de la poussière  et des toiles d’araignée partout.

On va faire le ménage mais par pitié ne laissez pas tomber votre mouchoir !

Un peu de silence ou je tire sur la foule remplie de scélérats 

Euh donc, on retrouve les talentueux auteurs impérieux de la mort de Staline. Le merveilleux scénariste Fabien Nury et le cosaque du dessin Thierry Robin.

Mort au tsar et pas mort du tsar (un titre astucieux l’air de rien)  nous conte une sorte de journal d’une mort annoncée. Comme il n’y avait plus de juifs comme bouc émissaire, son excellence a choisi le panache pour quitter la grande scène de la vie. Autant sortir avec le bon rôle et profiter du menu Goliath avant la fin inéluctable.

Pour illustrer cette fresque assez méconnue, c’est le routinier Thierry Robin qui nous plonge dans cette période historique en pleine mutation avec son trait semi réaliste très expressif.

 

Voilà votre excellence, courte et directe comme promis pour ce début de diptyque !

En toute discrétion bien évidemment.

a07-3e78901.gifdessin

a07-3e78901.gif scénario

a07-3e78901.gif global.

Samba

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L’OR SOUS LA NEIGE-Tome 3 : Ici, tu es ce que tu fais.

l'or sous la neige,or sous la neige,stalner,glénat,12 bisl'or sous la neige,or sous la neige,stalner,glénat,12 bisDessin : Eric et Jean-Marc Stalner – Scénario : Eric Stalner

D’après le roman de Nicolas Vanier

Editions Glenat

Collection : 12bis

Sortie 21/08/2014

48 pages 

Prix conseillé : 13,90 €

ISBN : 9782356484413

Aventure, Western.

 

Résumé (de l’éditeur) : 1897. Matt, jeune paysan américain, fuit la ferme familiale pour vivre l’aventure. Il part à la recherche du Klondike, une rivière inconnue d’Alaska qui sera bientôt l’objet de tous les fantasmes. On y a trouvé de l’or, beaucoup d’or. Pour dénicher le précieux métal, Matt va devoir affronter les montagnes hostiles et les rivières déchaînées et rejoindre le Klondike. Peu à peu, le jeune homme va s’enfoncer dans le Grand Nord…

Mon avis : Dans ce déluge de sorties BD, on passe souvent à côté de chouettes albums, agréables à lire, et pourtant ignorés car noyés dans la masse. Et parfois, je me dis que c’est vraiment dommage cette perte d’énergie, de talents non récompensés à leur juste valeur. Le nombre met en péril la survie de la qualité…

En voici encore un exemple. Nous recevons de chez Glenat un mail avec des liens vers une version PDF du présent album ainsi que des deux premiers tomes de ce triptyque. Une invitation à une sorte d’examen de rattrapage en somme…J’avais d’autres priorités de lecture. Cette série, je n’en ai pas entendu parler. En ce mois de juillet, plus calme, je me lance…OK, pour moi !

Je me lance donc dans la lecture des albums sur mon écran d’ordinateur. Ce n’est pas spécialement ce que j’apprécie. Je passe déjà ma journée devant un écran pour le boulot et je fais les prolongations pendant ce qui devrait être une détente. Je l’avoue, je préfère nettement l’album que l’écran. Je sais que les éditeurs préfèrent envoyer des fichiers, cela coûte moins cher. Mais, je me pose quand même des questions sur la démarche quand on est censé vendre un livre, un album, qui est aussi en général un bel objet à manipuler, qui a été soigné par un auteur, un imprimeur, toute une équipe…Enfin, passons sur cette digression…

La série se subdivise en trois tomes. Le premier intitulé « Klondike » raconte l’origine de l’histoire. Un titre dans un journal, « des tonnes d’or en Alaska », va provoquer une ruée vers l’or de plus de 50.000 personnes qui rêvent de faire fortune dans le Grand Nord. Il suffit d’y aller et de le ramasser ! Mais l’enfer est pavé de bonnes intentions et il faudra vite déchanter…Même l’écrivain Jack London sera de ceux-là, mais lui s’en inspirera pour écrire ses romans d’aventures… Le tome 2 nous montre comment Matt, le personnage principal, va faire pour survivre, pour se tirer de ce piège, de ce miroir aux alouettes, de cette désillusion. Il va se fondre dans la nature, allez vers le Nord, chercher là où les autres ne vont pas. Il va découvrir la nature et les indiens…Dans le tome 3, nous suivons cette quête qui ne fait pas plaisir à tout le monde. Matt va devoir faire des choix. L’or ou sa vie près de la nature et la préservation aussi de la vie ancestrale des indiens…

Inspiré du roman de Nicolas Vanier, le scénario est remarquablement construit en trois tomes et trois périodes distinctes dans la progression du récit. Le découpage et la mise en scène sont remarquables. Les personnages sont bien campés. Il s’agit d’un vrai récit d’aventure, d’un western à la sauce « Grand Nord » dans le froid et la neige, dans des contrées perdues et oubliées, aux confins du monde civilisé, près de la dernière frontière…

Le dessin des frère Stalner est bien réalisé. Le graphisme est classique. La mise en case est dynamique. Bref, c’est agréable à lire.

Je vous recommande ce triptyque avec une belle histoire, bien  racontée et bien mise en image. J’ai réellement pris du plaisir à lire ces trois albums. « L’Or sous la neige » pourrait faire l’objet d’une adaptation au cinéma par Nicolas Vanier lui-même.

 

a07-3e78901.gifDessin

a09-3e78912.gifScénario 

a08-3e78906.gifMoyenne 

 

 

Capitol

 

l'or sous la neige,or sous la neige,stalner,glénat,12 bis

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