S.O.S Lusitania – tome 2 – 18 minutes pour survivre

sos lusitania,18 minutes pour survivre,ordas,cothias,manini,bamboo,grand angle,guerre,première guerre mondiale,marine,mer,naufrage,sous marin,paquebot,cunardsos lusitania,18 minutes pour survivre,ordas,cothias,manini,bamboo,grand angle,guerre,première guerre mondiale,marine,mer,naufrage,sous marin,paquebot,cunardScénario : Patrice Ordas, Patrick Cothias

Dessin : Jack Manini

Éditeur : Bamboo

Collection : Grand Angle

date de sortie : 30 avril 2014

48 pages

genre : guerre, Histoire,

 

Résumé (éditeur)

1915, l’enquête à bord du transatlantique RMS Lusitania se poursuit. Alors que des rumeurs d’attentat à la bombe circulent et que l’inquiétude gagne les passagers, les matelots Morisson et Shan capturent deux espions allemands. Ces derniers refusent de leur révéler l’emplacement de la charge explosive. Épaulés par le milliardaire américain Alfred Vanderbilt, les jeunes matelots vont tout mettre en œuvre pour éviter une terrible tragédie humaine et une catastrophe mondiale sans précédent…

 

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Dès 1914, le Lusitania est réquisitionné par la Royal Navy et transformé en paquebot croiseur. Néanmoins, il continue ses traversées transatlantiques pour le compte de la Cunard Line et sa fonction de transport de passagers, même s’il ne fait plus qu’une seule traversée par mois. Lors de son ultime voyage le 7 mai 1915, il transporte en secret dans ses soutes une énorme quantité de munitions et d’explosifs.

 

Bien que les Allemands aient prévenu – notamment par voie de presse – qu’ils torpilleraient tout navire battant pavillon anglais se trouvant en zone de guerre, quelques personnalités artistiques ont pris place à bord. La petite communauté de passagers, sans doute rassurée par la présence du croiseur Anglais Juno, semble insouciante de la menace Allemande et de ses redoutables U-Boote.

Mais la nonchalance des passagers s’estompe doucement au fil des pages et laisse place à une tension de plus en plus palpable. Alors que le paquebot s’approche des côtes Irlandaises, la menace est prise au sérieux par l’équipage et les passagers. Curieusement, c’est à ce moment là que le Juno change de cap et n’escorte plus le Lusitania et que ce dernier ralenti son allure …

 

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Les auteurs se basent sur les témoignages des survivants et sur les rapports des capitaines Anglais et Allemand qui parlent de deux explosions lors du torpillage, semant le doute sur la cause réelle du naufrage, afin d’échafauder une hypothèse fondée sur la théorie du complot, ou du moins de la manipulation.

Alors que tout le monde savait qu’il y avait d’énormes risques de torpillage, le Lusitania à tout de même embarqué des civils et notamment des américains. Le navire étant soi disant neutre, son torpillage devient un acte caractérisé de la barbarie Allemande et est utilisé comme outil de propagande pour forcer les américains à entrer en guerre aux côtés des Anglais et des Français….

Dans cet ouvrage, espions, sabotages, et intrigues sont de la partie assurant un côté épique et romanesque à un fait Historique majeur de la première guerre mondiale.
Patrice Ordas et Patrick Cothias n’ont pas leur pareil pour mettre en scène des fictions Historiques et nous tenir en haleine tout en nous donnant une petite leçon d’Histoire. Illustré d’un trait classique et dynamique par Jack Manini cette série est vraiment plaisante à lire.

Ce deuxième tome se lit comme un bon roman d’espionnage et nous promet un final palpitant dans l’ultime volume, à paraitre le 7 mai 2015.

 

Ma note : 7,5/10

Loubrun

 

lire la chronique du tome 1

 

 

 

 

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Ils ont fait l’histoire:Jaurès.

Ils ont fait l'Histoire4.jpgIls ont fait l'Histoire4d.jpgAuteurs : Morvan-Voulyzé-Macutay-Duclert.

Editeur :Glénat-Fayard.

Sortie : 06/2014

 

L’internationale.

Orateur hors-pair, grand humaniste et fondateur du journal L’Humanité, Jean Jaurès est une figure de proue du socialisme français dont le nom incarne pour beaucoup l’opposition à la guerre qui s’annonce en 1914. Alors que le monde est sous tension après l’assassinat de l’archiduc Ferdinand, Jaurès met tout son poids politique dans ce combat pour la paix et finit assassiné à l’aube de cette grande guerre qu’il redoutait. Cet engagement ultime est le point d’orgue d’une carrière politique au service des exclus et des persécutés commencée dans les années 1880 par un soutien enflammé aux mineurs grévistes de Carmaux.

Vincent Duclert apporte son regard expert à Jean-David Morvan et Rey Macutay pour nous offrir le portrait détaillé et passionnant de cette figure universelle du socialisme et du pacifisme, dont s’inspirent encore nos dirigeants actuels.

 

Difficile d’accès.

Détaillé, certainement mais passionnant, je n’irais pas jusque là.

Je m’en expliquerai plus tard.

 Pourquoi ont-ils tué Jaurès ? chantait Jacques Brel. Mais pour faire cette belle guerre qui s’annonçait pardi !

Une guerre qui fut amorcée  avec l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand (chez Grand angle) sous les balles du nationaliste serbe Gavrilo Princip( chez Futuropolis) . Franchement, si vous êtes féru d’histoire, cette année, on est gâté avec tous ces titres « historiques » sur la 1ère guerre mondiale. Il y a moyen de se confectionner une belle bibliothèque sur cette thématique.

J’ai donc abordé cette BD avec confiance vu la caution apportée par l’historien Duclert. On est déjà ravi d’avoir en main avant de commencer la lecture, une ancienne « Une » de l‘Humanité (réservé à la 1er édition).

Mais bien vite, je déchante. On assiste en fronçant les yeux (le lettrage est lilliputien) à une suite de discours politiques de l’homme de gauche. Certes, l’authenticité et la profondeur humaniste de Jaurès est respectée mais que d’ennui aussi. J’ai eu l’impression de voir des instantanés de sa vie, mais sans âme, les uns à la suite des autres. Il n’y a pas de fil dramatique dans cette histoire par exemple. En somme les auteurs en jouant la carte de la justesse du propos en ont oublié de rendre cette BD attractive.

Un écueil que la BD Ni Dieu ni Maître sur Auguste Blanqui (autre grande figure du socialisme) évite sans soucis. Ici, il faut réellement s’accrocher pour poursuivre sa lecture.

Le dessin du Philippin Ray Macutay n’aide pas cette BD à sortir de cette ornière, la mise en page est  trop classique  mais surtout sans sauce, sans liant.  Une suite de portraits certes bien rendus mais sans émotion.

Dire que je suis déçu par cette BD, c’est peu dire !

 

Cette figure du socialisme méritait mieux que cette BD sans saveur.

a03-3e788b8.gifScénario 

a06-3e788fc.gifDessin 

a04-3e788e4.gifGlobal.

Samba.

Jean-Jaures-au-Pre-St-Gervais_3285.jpg

 

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