Collection : Dupuis patrimoine
Editions Dupuis
Sortie 04/04/2014
88 pages
Prix conseillé : 24,00 €
ISBN : 9782800161624
Aventure, Humour
Résumé (de l’éditeur) : Enfin les vacances ! Descendus sur la côte pour savourer un repos bien mérité, Spirou et Fantasio laissent leur Turbotraction garée devant le casino. Sans se douter que le magnat du pétrole Ibn-Mah-Zoud, non seulement daltonien mais aussi véritable danger public au volant, va prendre leur précieuse auto pour la sienne… Attachez vos ceintures !
Mon avis : Les éditions Dupuis continuent à gratter les fonds de tiroirs mais quels fonds de tiroirs ! Après « Bravo les Brothers », « La Foire aux gangsters » et « La Peur au bout du fil », Dupuis ressort une histoire courte parue au départ dans l’album « Le gorille a bonne mine ». A nouveau, les planches sont éditées comme elles qui ont paru dans le journal de Spirou. A l’époque, la première planche hebdomadaire était en couverture et comportait trois strips plus le titre « Spirou » et une accroche ou un gag pour appâter le lecteur. Cette première planche était suivie d’une planche plus conventionnelle avec quatre strips. L’histoire avait à l’époque été remontée pour l’album mais avait du coup perdu son rythme, sa structure et les mises en abîme de fin de page. Les planches et la lecture avaient été dénaturées.
Cet album permet de remettre l’histoire « dans son jus » avec le montage original du journal de Spirou. Dupuis parle de « remastérisation ». Les commentaires de Jean-Louis Bocquet et Serge Honorez complètent la mise en vitrine. Les couleurs sont retravaillées à nouveau par Frédéric Jannin qui s’est basé sur les couleurs originales de Franquin.
Le dessin et le scénario de Franquin sont un petit bijou qui permet de remettre en lumière un travail de grande qualité un peu oublié. Cet album sera vite un collector vu son tirage limité. Les amateurs de Franquin feront l’effort de sortir les 24 euros réclamés par l’éditeur (prix officiel) pour devenir le détenteur de ce sympathique album. Dupuis applique la maxime bien connue : « Celui qui aime, ne compte pas… » Vive le marketing !
J’ai apprécié cette mise en lumière qui est recadrée dans son contexte de l’époque. C’est très instructif. La conclusion est celle-ci : lecture agréable. Franquin, quel talent !
Dessin : 9,0/10
Scénario : 8,0/10
Moyenne : 8,5/10
Capitol








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