
Dessin : Jacques Terpant – Scénario : Jacques Terpant d’après l’œuvre de Jean Raspail
Collection : La saga des Pikkendorff
Editions Delcourt
Sortie : 24/08/2011
Prix conseillé : 13,95 €
Genre : Fantastique/Aventures
Résumé (de l’éditeur) : Aux confins de l’Europe, l’officier Oktavius de Pikkendorff, âgé de 26 ans, découvre une contrée où vit, dit-on, un petit
homme couleur d’écorce armé d’un arc et d’un javelot. Nul ne l’a jamais approché. Durant trois siècles, Oktavius et sa descendance n’auront de cesse de croiser ce mystérieux personnage, survivant d’un monde révolu, défiant le temps et les hommes qui se massacrent sur ses terres.
Mon avis : Une grande bande rouge entoure l’album : « Après Sept Cavaliers, poursuivez la saga des Pikkendorff!». Delcourt a regroupé à posteriori les « Sept Cavaliers », considéré comme un premier cycle, avec cet album, premier d’un deuxième cycle de trois albums, sous la dénomination « La saga des Pikkendorff ». Je vous rassure directement, ce nouvel album n’a rien à voir avec le premier cycle, si ce n’est que l’on parle de membres différents de la même famille à travers les siècles .Il est donc tout à fait possible de commencer avec ce « Royaume de Borée », sans avoir lu le premier cycle. J’avais beaucoup aimé « Sept cavaliers » et cela ne risque pas de changer avec ce nouvel album. Dès la première planche, la magie recommence. Jean Terpant nous plonge directement dans une nature fabuleuse et dans des thèmes chers à Jean Raspail. Ils nous décrivent ces bouts du monde où il n’y a que peu de gens qui osent s’y aventurer. Des mondes où tout est vierge ou presque, où il faut défricher, construire, inventer, stimuler les âmes, bâtir des légendes. Le dessin de Terpant est toujours aussi abouti et maîtrisé. C’est un vrai plaisir pour les yeux et en plus vient s’y greffer une colorisation extraordinaire. Le scénario de Jean Raspail, très bien adapté par Terpant et très fidèle au roman original, nous plonge dans un état imaginaire mais très proche d’une certaine époque et d’une certaine géographie. L’histoire nous donne un souffle d’épopée mais aussi la défense de certaines valeurs de droiture, de fidélité et de dévouement envers un pays en construction. Hélas, le paradis n’est pas fait que de bonnes intentions et des tensions vont apparaître…

J’ai lu d’une traite cet excellent album et l’envie de connaître la suite me tenaille déjà. Vraiment excellent. Jean Raspail peut remercier Jacques Terpant de transposer si bien ses romans en bandes dessinées. Remarquable !
Graphisme : 8,5/10
Scénario : 8,5/10
Moyenne : 8,5/10
Capitol.
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