La commédia des ratés :Première partie.

Commedia des Ratés (la) 1.jpgCommediadesRatesT1pl2.jpgAuteur : Olivier Berlion
Editeur : Dargaud.
Sortie :02/2011

L’héritage.
Le fils d’un immigré italien de Vitry-sur-Seine, Antoni Polsinelli, hérite d’un ami abattu dans des circonstances mystérieuses. Il reçoit ainsi une vigne à Sora, en Italie. Si seul un miracle pourrait transformer l’infâme piquette qui y est produite depuis des générations en un divin nectar, les cadavres, eux, se multiplient… En s’emparant de l’un des meilleurs polars de Tonino Benacquista, Olivier Berlion met en scène une histoire haletante, dans laquelle la dérision et la tendresse côtoient la violence et la noirceur des âmes.

Tous les chemins mènent à…
Quando si è in ballo si deve ballare voilà bien  une maxime qu’Antoni suit à la lettre.  Vous l’aurez compris, ce roman graphique à des accents qui sentent bon l’Italie. Pour l’atmosphère, cette BD est un petit régal, on s’y croirait tellement les paysages, les habitants  et les dialogues  sont ensoleillés. Autant le dire directement, il vous sera impossible de ne pas acheter le tome 2 car le suspense est trop bien rendu  pour ne pas vouloir connaitre le dénouement de ce polar. Vous ne devriez pas trop attendre car la suite est prévue pour cette fin d’année. Pour bien rendre l’ambiance, Olivier Berlion n’a pas hésité à nous concocter 72 planches pour ce premier opus. J’ai été un peu surpris de voir un encrage plus appuyé que sur « Garrigue »ou « Rosangella » pour le dessin mais rien de bien rédhibitoire en définitive. Le rythme de l’histoire est assez lent, le ton un  peu amère, les indices sont distillées savamment….bref, les ingrédients sont à leur place pour un bon polar. Il nous reste à tirer le vin donc.
7-17b0.gif

 

 

On en parle sur le forum.

commedia_2.jpg

2 commentaires sur “La commédia des ratés :Première partie.

  1. L’intrigue est sympa, même si on a une idée de l’arnaque qui se prépare … par contre j’ai été un peu rebuté par le dessin au départ (faut dire que je venais de lire Adamson et dans le genre graphique, difficile de faire mieux !).
    Berlion nous avait habitué à plus d’application dans ses BD précédentes. L’encrage est un peu agressif et les couleurs auraient pu être aussi plus soignées … le temps pressait sans doute !

    J’aime

Les commentaires sont fermés.

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑