Retrouvez chaque samedi
le dessin SUMOUPS de la semaine

Découvrez les dessins et l’actu Sumoups,
sur le site www.sumoups.be
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Dessin et scénario: Michel Weyland
Collection Repérages
Editions Dupuis
Résumé (de l’éditeur) : Tout va mal au pays de l’Ovéron : le grand maître Dragannath et la secte des trigyres ont pris le pouvoir. Les opposants sont suppliciés sur le mont Bolbottah, dévorés par les ptérodactyles. Heureusement, Aria a pris fait et cause pour les opprimés. Avec l’aide des pouvoirs spéciaux de la magique Mamaïtha, endossant symboliquement et physiquement tous les malheurs du monde, l’héroïne la plus pulpeuse de la bande dessinée d’héroic fantasy va-t-elle venir à bout des ignobles trigyres ? Entre féerie sexy et fable politique, cette nouvelle aventure de la blonde Aria se révèle une ode à la fraternité, à la liberté, et à l’espoir jamais enseveli d’un monde meilleur.
Mon avis : Voilà un bon bout de temps que je n’avais plus ouvert un album d’Aria. L’amazone solitaire et guerrière défend toujours la veuve et l’orphelin dans un moyen âge imaginaire où règnent en maître la sorcellerie et la magie. La jolie héroïne de Michel Weyland nous revient donc avec un nouvel album qui est la suite du tome 30, appelé « Renaissance ».Il est cependant assez facile de reprendre le fil de l’histoire même si vous n’avez pas lu le tome précédent. L’histoire est enlevée et bien menée. Il y a de l’action, des vilaines « bêbêtes », de l’ésotérisme, de l’héroic fantasy…Le dessin de Weyland, reconnaissable entre tous, est agréable, bon sans être exceptionnel. Mais l’alchimie fonctionne, le résultat est excellent. J’ai lu cet ouvrage d’une traite, c’est pour moi un gage de qualité. Aria continue à nous raconter sa saga et je suis plutôt demandeur.
7,0/10
Capitol.
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Dessin : Willy Lambil
Scénario: Raoul Cauvin
Editions Dupuis
Résumé (de l’éditeur) : Sur les ordres du général Grant, les troupes du général Alexander sont confinées au campement. Le fait de rester sans combattre et d’attendre sans rien faire influe sur le moral des troupes. À la moindre peccadille, tout tourne au drame ! Blutch passe son temps à tenter de s’évader et Chesterfield à le ramener au campement. Jusqu’au jour où débarque François d’Orléans, l’un des fils du Roi de France, porteur des titres de Prince de Joinville et de vice-amiral. Il est là en tant que conseiller militaire et aide de camp du général Mac Clellan. Sa passion : peindre des aquarelles. Et voilà le moyen de détendre l’atmosphère : tout le monde au pinceau ! Mais pendant ce temps, Blutch et Chesterfield, eux, sont envoyés en mission pour surveiller l’éventuelle présence des confédérés aux alentours. Et ça, ce n’est pas de tout repos !
Lire la suite « LES TUNIQUES BLEUES – T53: Sang bleu chez les bleus »

Auteur : Franz Zumstein.
Editeur : Delcourt.
Le décollage.
Le jeune Ali assiste, ébloui, aux exploits des aviateurs allemands engagés dans la sanglante guerre du désert qui vient de commencer. C’est en expert que le jeune homme admire ce spectacle, car il a réussi à se former seul, sur un simulateur de fortune, à l’art du combat aérien. D’origine germano-italienne, Ali veut aussi retrouver ses parents naturels dont il ignore tout. Alors, quand l’occasion lui est donnée de voler sous les couleurs de l’Afrika Korps, il n’hésite pas : il saute dans un cockpit et s’envole vers sa destinée…
Mon éjection en vol.
Voilà bien une BD que j’aurais aimé vous louer les mérites. Le premier contact avec l’ennemi fut vraiment excellent .Les lignes des avions, les couleurs, les voltiges, les décors sont vraiment bluffant de réalisme. Hélas, mille fois hélas, les dialogues sonnent très vite faux, j’ai eu vraiment du mal avec la première scène de combat par exemple. Ensuite, on traverse un nuage d’invraisemblances dont le sommet est le premier vol d’Ali. Et puis, il y a surtout le ton gentillet des protagonistes, on se demande parfois si le sujet est la guerre du désert en 1942. L’auteur essaye bien de se rattraper en mettant un peu de remord à notre pilote débutant mais cette petite rafale ne touche que du vide .Bref, le tome 2 sera sans moi, dommage car j’aurais adoré redécoller dans ses eaux troubles de la guerre 39-45.
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Auteur :Taniguchi.
Editeur : Casterman(Sakka).
Les samouraïs indiens.
Hikosaburô et Manzô, deux samouraïs exilés aux Etats-Unis depuis la restauration de Meij (1868), vivent de leur chasse sur le territoire des Indiens Crow.
Un jour, Hikosaburô porte secours à une Indienne, Running Deer, poursuivie par des chasseurs de prime. Ils sont sauvés in extremis par un groupe de guerriers Oglagla conduits par Crazy Horse. Le chef indien, fasciné par la technique de combat des deux samouraïs, les invite à rejoindre son campement pour enseigner le ju-jitsu à ses hommes. Une profonde amitié va alors naître entre eux.
Devenus Sky Hawk et Winds Wolf, les deux samouraïs vont lutter aux côtés des Indiens contre les hommes blancs venus à la conquête de l’Ouest. La bataille pour sauver leur terre sacrée des Black Hills s’annonce terrible, mais ces valeureux guerriers sont bien décidés à lutter jusqu’au bout.
Mon western.
« Plus besoin d’Hollywood, on a la BD » voilà comment Jean Moebius Giraud termine sa préface de ce Sky Hawk. Et il est vrai qu’il s’agit d’une BD proche du grand cinéma style « danse avec les loups » ou encore pour son coté impitoyable « unforgiven ».Bon, on perd vite la Technicolor mais quand j’ai vu la colorisation de l’autre actualité BD de Taniguchi « Mon année », je préfère de loin rester à l’époque de John Wayne et du noir et blanc. J’ai trouvé le challenge du mangaka favori des européens osé mais totalement réussi .C’est quasiment une fresque historique sur les combats des derniers indiens libres des USA qu’on nous propose .C’est visiblement très bien documenté surtout si vous avez un oeil de sioux, le seul élément de fiction sont les deux samouraïs .Coté dessin, je l’ai trouvé très nerveux en adéquation avec les nombreuses scènes de combat. Vous l’aurez compris, ce manga est essentiellement basé sur l’action et pas sur l’introspection habituelle du style « Taniguchi ». Mais attention, les personnages sont attachants à la façon d’un Clint Eastwood par exemple, on aime bien les grands durs déterminés. Bref, du Taniguchi assez différent et original et dont on pourrait faire facilement un grand film.

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Auteurs : Schuiten et Peeters
Editeur:Casterman.
L’instant
Aimé, un enfant d’une dizaine d’années au crâne rasé, vit à Taxandria, une ville en ruines, emplie de colonnes corinthiennes et de grands palais déserts. Suite à un mystérieux cataclysme, les lois de « l’Éternel Présent » ont été promulguées à Taxandria : toute allusion au passé et au futur y a été interdite, toutes les machines ont été bannies. Aimé découvre un livre d’images qui relate ces terribles événements. Il est bouleversé par cette lecture et plus rien ne peut désormais l’arrêter. Parviendra-t-il à échapper à l’emprise sinistre du monde de l’Éternel Présent ?
Ma perception.
En lisant un album des cités obscures, on comprend aisément pourquoi on appelle aussi la BD, le 9 ème art. D’ailleurs, lit-on réellement cette BD ? Non, on l’admire et on essaye de comprendre et de s’imprégner de cet univers si singulier. Souvenirs de l’eternel présent est tout d’abords un projet cinématographique, c’est très bien expliqué dans le cahier à la fin de l’album .Schuiten et Peeters ont ici repensé leurs travaux de jadis pour en faire une nouvelle histoire. Et c’est avec une habilité certaine qu’ils l’ont même intégré dans les cités obscures. On y rencontre quelques thèmes habituelles comme par exemple la décadence des mondes modernes ou encore les absurdités des habitudes. Pour le reste à vous de voir si vous adhérez à ce genre d’expérience. Pour ma part, j’apprécie toujours de sortir des sentiers battus avec les cités obscures, c’est toujours un grand moment d’étonnement et de dépaysement. Je m’abstiendrai aussi de coter cet album car l’art, monsieur, ça ne s’explique pas, ça se ressent. Enfin, on essaye.
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Scénario: René Goscinny et Albert Uderzo
Editions Albert René
Résumé (de l’éditeur) : A l’ occasion des célébrations du cinquantenaire d’Astérix, né le 29 octobre 1959 dans les pages du premier numéro de l’hebdomadaire Pilote, Albert Uderzo a imaginé un cadeau exceptionnel pour fêter ses héros et leurs millions de lecteurs à travers le monde !Fidèle à l’esprit de caricature et d’autodérision des années Pilote, il a créé un album d’histoires courtes d’Astérix sur le thème de l’anniversaire, réunissant 56 pages de bandes dessinées inédites ! Tandis qu’Astérix et Obélix sont parti à la chasse aux sangliers dans la forêt entourant le Village, un grand nombre des 400 personnages des albums d’Astérix sont réunis par Abraracourcix pour préparer l’anniversaire des deux compères. Au fil des pages, on découvre Astérix et leurs amis vieillis de 50 ans, un hilarant défilé de mode avec Obélix, des messages d’anniversaire signés de Numérobis, Falbala ou encore des pirates, un guide de voyage conçu à partir d’un texte de René Goscinny inédit en album, des parodies de pochettes de disques célèbres avec Assurancetourix, et même un incroyable Musée Gaulois imaginé par le devin Prolix. Un bel album qui se conclut, une fois n’est pas coutume, non sur un banquet mais sur une magistrale ronde de plus de 60 personnages démontrant s’il en était besoin toute la virtuosité et la jeunesse du trait d’Albert Uderzo.
Mon avis : Je m’attendais à une nouvelle catastrophe du style « le ciel lui tombe sur la tête » mais heureusement c’est loin d’être le cas. Ce n’est pas pour autant un chef d’œuvre mais c’est un album « gentil » sans grande envergure mais d’une qualité correcte. Il s’agit en réalité d’un album d’attente ou de transition avant la mise en place de la nouvelle équipe qui devrait succéder à Uderzo. Les 50 ans d’Astérix sont l’occasion de sortir un nouveau coup marketing en cette fin d’année, quoi de plus normal pour la société qui a racheté les droits sur Astérix. Le dessin d’Uderzo reste excellent et d’une qualité constante. Pour le scénario, des reprises de travaux de Goscinny pour le journal Pilote côtoient une histoire « gentillette» imaginée par Uderzo. On a fait dans le simple mais le résultat est loin d’être mauvais. J’ai aimé certains pastiches comme les pochettes de disque d’Assurancetourix (on y reconnaît « Abbey road » des Beatles et « One step Beyond » de Madness).Les inconditionnels d’Astérix aimeront, les autres ne trouveront pas cet album indispensable.
6,5/10
Capitol.
On en parle sur votre blog: http://samba.xooit.be/t970-L-anniversaire-d-Asterix-et-Obelix.htm#p31983

Auteurs: Van Hamme,Alcante et Valles.
Editeur : le Lombard.
Le maître de l’intrigue.
1743. L’Europe est devenue un champ de bataille. Les tumultes de la Guerre de Succession d’Autrice résonnent jusqu’au bout du monde. A l’heure d’enterrer son père naturel, Jolanne de Valcourt, jeune femme ardente, insoumise et fougueuse, est bien loin de ces préoccupations. Mais, trompée par son demi-frère et accusée de trahison, elle est brutalement rattrapée par l’Histoire. Sa vie bascule. Passion, complots, vengeance de la France jusqu’aux Indes, Jolanne s’apprête à vivre la plus grande des aventures pour bientôt devenir Rani.
Mon retour aux fondamentaux.
Vous vous êtes peut être dit « tiens un Van Hamme ? Je croyais que Jean avait mis le halte là avec le neuvième art ».Oui mais c’était sans compter sur la subtilité de cet arrangement .Cette série qui soigne les aigreurs de l’estomac est scénarisée par le grand Jean mais pour la TV et c’est Alcante qui s’occupe de son adaptation BD. Pour le dessin, on reconstitue en quelque sorte le couple des maîtres de l’orge avec Vallès. Par contre, j’ai trouvé le titre pour la série TV « l’ordure, la pin up et la chevalier servant ». Il reste à trouver un bon Ennio Morricone pour mettre ça en musique pour une histoire « on ne peut plus classique » : un calife qui veut prendre la place du calife, un héritage qui passe entre de mauvaises mains et une bonne injustice pour faire pleurer la ménagère de moins de 50 ans. Le tout pour le moment sans aucune subtilité, le méchant est très méchant, la pin up est toute blanche quoique aimant un peu le sulfureux mais bon là c’est pour attraper le chaland encore hésitant et un langage imagé pour faire couleur locale et surtout d’époque. Bref, les grosses ficelles sont de sortie. Le tout reste néanmoins agréable à lire et plaira sans aucun doute aux fans de Jean van Hamme. Je vous préviens que cette série est à long court puisque 8 albums sont prévus.
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Auteurs :Arleston et Pellet.
Editeur :Soleil.
Aux armes citoyens.
Alors que Darko, Sleilo, Tara et Urfold se préparent à quitter Onze Racines pour reprendre leur quête des Titans, le pontife Xarchias œuvre avec le noir sorcier Kamphre d’Yrkhone. Ils préparent un terrible sortilège destiné à assurer leur emprise définitive sur les Cinq Royaumes.
Lire la suite « Les Forêts d’Opale,T6:Le sortilège du Pontife. »
Deux récits d’amour s’entrecroisent, à deux époques différentes, au Japon…
À notre époque à Tokyo, le jeune Koji, aspirant dessinateur de manga, fréquente Atsumi, la fille d’un historien et restaurateur d’estampes anciennes. Ces estampes racontent la fuite de Koryu, samouraï pourchassé par son maître pour avoir eu une liaison avec une de ses concubines. Réfugié mourant dans une auberge, il parviendra à fuir pour partir à la recherche de celle qui lui a été enlevée de force. Japon moderne et ancien sont mis en parallèles tandis que l’amour romantique triomphe.
Un chassé-croisé graphique intelligent qui démontre une fois de plus l’attrait du Japon.![]()
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