
Auteur : Thierry Chavant
Editeur : Delcourt
Sortie : 09/2010
L’écho des savanes
Bannis par la société puritaine du XVIIIe siècle, les deux amants s’exilent vers la terre d’origine de Toumaï : l’Afrique. Mais à peine arrivés, les voici séparés. Blanche, doit à présent vivre aux côtés des notables d’un comptoir tandis que son aimé, en fuite, est recueilli par un petit village. Chacun vivra alors le racisme des siens pour s’être épris d’un être d’une couleur de peau différente.
Rugir !
J’aurais pu vous dire que j’avais apprécié sniffer cette série. Que les sujets abordés(le racisme, l’esclavagiste, la misogynie, l’amour impossible, la quête de liberté) étaient traités d’une façon assez originale .J’ai souvent eu l’impression de me retrouver dans un conte mais qui ose mettre noir sur blanc toutes les atrocités de la bonne société du 18e siècle. Thierry Chavant nous promène dans la savane africaine en nous proposant un récit presque poétique où les extrêmes aiment se croiser .En plus, ça se lit avec une aisance remarquable mais le problème c’est qu’il va valoir hisser le drapeau blanc .Pourquoi ? Car vous risquez de faire chou blanc quand vous saurez que le tome 3 n’arrivera jamais dans les étales faute de vente suffisante .Le couperet de l’éditeur est implacable et très frustrant.
Je me sens même un peu coupable car à l’époque j’avais snobé ce titre vu son graphisme spécifique. On se dirait dans un « poisson pilote » et c’est un genre de dessin qu’il faut « rentrer dedans » pour l’apprécier. Il faut dire que je ne dois pas être le seul à avoir mal évalué cette BD vu ses ventes. Mais ce n’est pas une raison pour laisser le lecteur devant une page blanche saint milliard !
Et si on lâchait les lions chez Delcourt !

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) m’a décontenancé au plus haut point. Les dialogues sont assez alambiqués et souvent très étonnants pour ne pas dire incongrus .La trame scénaristique est d’une pauvreté désarmante avec un final des plus prévisibles. En somme, il y a une entité maléfique et son tueur à éliminer ou pas….. Certainement on comptait trop sur la magie du dessin de Rossi pour combler les lacunes de l’histoire. Et bien c’est raté car pour être captivé par cette BD, il vous faudra une fameuse dose d’hallucinogène. Ce qui m’a le plus frappé, c’est les cotes fabuleuses pour ce tome .Je veux bien admettre que je peux me gourer complètement mais pas à ce point là. Ce n’est pas parce que c’est étiqueté Nury et Dorison qu’on est automatiquement dans le sublime. La vérité se situe certainement entre mais j’ai en bouche un grand sentiment de gâchis.

























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