La Cage dorée
Scénariste : Jean-Charles Kraehn
Dessinateur : Chrys Millien
Editeur : Glénat
Genre : Polar
Sortie : le 24 septembre 2025
Avis de l’éditeur :
Drôle de rencontre sur la route des vacances… Gil et Djida pensaient couler des jours tranquilles en vacances, le long du lac de Côme, direction la Croatie. Mais sur la route, ils croisent bientôt une jeune autostoppeuse anglaise d’à peine 19 ans, Abigail. Sans le savoir, ils viennent de s’embarquer dans une aventure qu’ils ne sont pas près d’oublier. D’une beauté troublante, la jeune fille dit être une riche héritière fuyant son père pour échapper à un mariage forcé…
Mon avis :
Ce seizième opus de la franchise Gil St André se déroule près du lac de Côme en Italie. Tandis que Gil & Djida se rendent, à bord de leur DS Citroën, en direction de la Croatie pour s’y reposer : une inconnue se retrouve embarquée avec eux – simple autostoppeuse ou trouble-fête ?!
Abigail Hartford de Beaumont semble fuir les siens suite à un différent familial pour lequel un mariage forcé avec un Rochmeyer serait de mise. Mais le pouvoir colossal des membres de sa famille permet de mettre en place une traque pour la débusquer, quitte à se salir les mains.
Le leitmotiv repose sur une alliance à l’ancienne entre deux familles puissantes qui veulent se réunir en unissant un membre de chaque clan, bien qu’Abigail ne le voit clairement pas de cet œil, préférant fuguer et renoncer à la belle vie et à la fortune.

Jean-Charles Kraehn élabore son scénario sur une quête personnelle de liberté, indépendamment des clics et conflits familiaux que cela engendre, notamment à l’échelle des grands pontes de ce monde.
Bon, clairement, cette trame ne se veut clairement pas très folichonne, d’autant que le résultat et fin mot de l’histoire n’apportent que peu, voire pas d’intérêt ; et que le lecteur lambda n’aura pas besoin de trois neurones de discernement pour deviner la conclusion de celle-ci dans ses grandes lignes.
En 2025, une trame si quelconque, voire minimaliste, n’inspire que peu d’intérêt. C’est long, c’est lent, fait de remplissage à défaut d’originalité, ainsi que soporifique dans son essence.
Graphiquement, Chrys Millien recadre quelque part les morceaux, avec un trait certes classique, bien qu’attrayant au niveau des perspectives. Les proportions sont plus que correctes et nous retrouvons une certaine élégance au travers des sentiments des protagonistes.
Mais, honnêtement, est-ce suffisant pour se démarquer du grand nombre ?!
Coq de Combat







Bin oui, perso, j’ai décroché de cette série depuis quelques tomes déjà.
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