L’ogre Acte I

Scénariste : Jean Dufaux.
Dessinateur : Juan Luis Landa.
Éditeur : Glénat.
Date de sortie : 24 septembre 2025.
112 pages
Genre : historique, moyen-age.

«S’il cherche un monstre, il le trouvera, le pays en est plein… »

Quand le chemin d’un tueur fou croise celui d’une sainte. 
1427. Le Pays de France est ravagé par la guerre de Cent Ans qui oppose Français et Anglais, Armagnacs contre Bourguignons. Les Anglais ont pris l’avantage et occupent la moitié du pays. Ils se sont installés à Paris où la reine mère, Isabeau de Bavière, leur fait bon accueil. Son fils, le dauphin Charles VII, s’est réfugié à Chinon où il tente d’organiser la résistance contre l’envahisseur pour reconquérir les territoires perdus. Dans ce pays en proie à la famine, à la guerre et aux pillages, un tueur, talonné par la faim et le goût des carnages, profite du désordre général pour occire femmes et enfants sans pitié. On le surnomme « l’Ogre ». Charles VII doit agir et charge son capitaine, Guillaume de Blamont, de le retrouver pour mettre fin à ses exactions. Pendant ce temps, l’Ogre continue de tuer jusqu’à ce qu’il tombe sur une apparition : une jeune femme qui ne semble pas le craindre et devant laquelle il mettra, enfin, genou à terre. Son nom est Jeanne d’Arc. Elle se prépare à rejoindre le dauphin à Chinon. L’Ogre attachera ses pas à Jeanne. La protégeant, il y trouvera sa rédemption. Alors que le destin les conduit devant la cour royale, l’Histoire de France se prépare à basculer…

Mon avis.
C’est toujours un plaisir de retrouver Jean Dufaux pour un nouveau titre. Il s’attaque ici à un gros morceau avec la guerre de 100 ans avec le personnage mythique de Jeanne d’Arc. On reconnaît tout de suite son talent narratif et sa façon de faire pour aborder la grande histoire par un chemin détourné. Ici en l’occurrence avec un ogre qui trouvera peut-être la rédemption en côtoyant Jeanne la pucelle. Il faut avouer que c’est un période de l’histoire assez nébuleuse et que les protagonistes sont nombreux à se présenter à la cour des rois. Donc attachez bien vos cotes de mailles pour bien situer tout le monde.
Pour illustrer ce grimoire, on a engagé un prince du dessin médiéval qui a fait ses armes avec Arthus Trivium ou les chroniques de Roncevaux : Juan Luis Landa. C’est de l’excellent travail. On pourrait discuter sur la blondeur de Jeanne et son corps élancé, ce qui est assez loin de la vérité mais bon, il faut aussi faire un peu rêver le lecteur !
Moi qui ne suis pas spécialement un fanatique de cette époque, j’ai dévoré cet « ogre » goulûment et je me félicite de posséder ce bel objet toilé.

Ne le ratez pas, ça pourrait servir pour mieux comprendre la révolution des armes de guerre à cette époque.

Sambarmy.

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