Scénario : Corbeyran.
Dessin : Munch.
Couleurs : Sayago
Éditeur : Kalopsia.
Date de sortie : 19 septembre 2025.
64 pages
Genre : fiction, anticipation.
« Tu sais très bien qu’un signalement équivaut à une condamnation !»

Résumé éditeur.
Fraîchement diplômée du Programme Pankow, la jeune Nahia est incorporée dans une escouade de Furies, cette brigade spéciale destinée à maintenir l’ordre et la justice au sein du System. Prête à jouer à fond son rôle d’exécutrice, Nahia sera toutefois freinée dans l’exercice de sa fonction par un obstacle inattendu dont elle n’avait pas mesuré l’impact : le facteur humain. La théorie du Programme ne l’avait en effet pas préparée à la réalité du terrain : ces individus déviants que l’on poursuit et auxquels on inflige impitoyablement de lourdes sanctions sont des êtres humains, comme elle. Cette faiblesse passagère lui vaudra un petit séjour en reconditionnement.
Dans le camp où elle est internée, Nahia fait la connaissance de Rain, une femme d’âge mûr, dont le travail consiste à rééduquer celles qui ont failli. Malgré leurs différences, Nahia et Rain se lient d’amitié.
Mon avis.
J’ai longtemps hésité avant de demander ce service de presse. J’ai été séduit par l’univers proposé, 1985 de Georges Orwell ne me semblait pas loin et je trouvais le dessin assez proche d’un Griffo comme pour la page 5 par exemple. Mais j’avais aussi vu le nom du scénariste dont j’étais fan à ses débuts mais qui m’avait déçu par la suite.
Bon, ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain comme on dit avant de l’avoir lu, saint milliard !
Je débute ma lecture et l’anticipation proposée tient bien la route notamment grâce à un décorum convainquant. On sent bien l’oppression de cet état policier mais aussi toutes ces vies cadenassées où la délation est une religion. Cependant, j’ai trouvé l’attitude des protagonistes parfois un peu légère, manquant un peu de fond. C’est souvent assez prévisible comme la scène finale où on avait déjà bien deviné le lien de parenté entre ces deux personnages. C’est loin d’être rébarbatif comme BD mais je me dis qu’il y aurait eu moyen de faire encore mieux. Certains visages à peaufiner, une tension plus palpable, quelques rebondissements bien placés… A noter pour terminer sur une note positive, la très bonne colorisation de Sayago et une mise en page efficace.
Allez, il y a du potentiel, reste à l’exploiter au max !
Suite et fin avec le tome2.
Samba.







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