La semaine où je ne suis pas morte.

Scénario : Vincent Zabus.
Dessin : Sara Del Giudice.
Éditeur : Dargaud.
Date de sortie :12 septembre 2025.
144 pages
Genre : société, tranche de vie.

« Moi aussi, j’aimerais qu’on expose mon squelette. »


Le résumé éditeur.
Juliette, une adolescente de 16 ans qui cherche un sens à donner à sa vie, vit chez sa mère. Intelligente et imaginative, elle supporte mal la compagnie des autres lycéens et a tendance à se replier sur elle-même. Pourtant, parmi ses petits plaisirs, il y a ces balades en pleine forêt qui lui permettent d’ouvrir ses sens. Un jour, Juliette découvre un jeune homme de son âge qui dessine en pleine nature. Troublée, elle décide d’en savoir plus sur ce garçon qui est dans le même lycée qu’elle.

Mon avis.
Mais que se cache-t-il derrière cet étrange titre ? On découvre vite l’univers très sombre de Juliette. Je l’ai clairement imaginé en style gothique, toujours habillée en noire et écoutant des morceaux bien « dark ». Elle souffre de solitude mais ne supporte plus les gens. Assez contradictoire aux premiers abords mais si vous n’êtes pas fondu dans la masse, vous la comprendrez assez vite avec pas mal d’empathie pour son personnage. Juliette c’est un hibou qui n’a pas encore trouvé sa place, le pire c’est qu’elle est aussi harcelée par les autres et là on voit les murs s’écrouler autour d’elle. Pas facile à vivre et vous comprendrez aisément qu’on y parle aussi de tentatives de suicides. J’ai toujours dit que le dessin devait être à l’unisson du contenu, c’est résolument le cas ici. J’aurais houspillé ce style pour un Largo Winch par exemple mais pour un thème nettement plus intérieur et personnel, le trait de Sara Del Guidice colle bien à l’atmosphère très particulière de Juliette. On a à la fois un coté onirique, terrifiant mais aussi très nature. Vous le comprendrez en lisant cette semaine «  pas si habituelle » du monde de Juliette.
Un récit très personnel qui va vraiment au plus profond de la psyché avec quand même une lueur d’espoir au bout des pages. On en a tous besoin non ?

Samba.

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