SCOOP BD à VENIR

« – Eurêka ! Voilà une mousse qui fait vraiment plaisir !
Le juge est décontenancé. Il ne voit pas où je veux en venir.
– J’ai trouvé le meurtrier, Monsieur le Juge !
– Sur le toit ? Vous m’en direz tant ! »

À l’occasion d’une conférence de presse pour présenter la sortie du quatrième livre de celui dont on dit très régulièrement sur les réseaux sociaux que “je pourrais regarder cet homme parler pendant des heures sans me lasser”, alias le célèbre médecin légiste Philippe Boxho, votre dévouée chroniqueuse a pu l’interroger sur une idée qui lui trottait dans la tête depuis l’instant où elle a appris qu’elle assisterait à cette événement (c’est très bizarre de parler de soi à la troisième personne cela étant dit…). 

Parce que, à moins de vivre dans une grotte (ou en Allemagne 😉 comprendra qui peut), tout le monde a sans doute déjà entendu parler de cet homme, révélé notamment au grand public par les émissions de “Legend” en podcast, sur Youtube ou TikTok (en tout cas, c’est mon cas) présentées par Guillaume Pley.

Dooooooonc, après avoir écouté la conférence abordant le sujet de “La mort c’est ma vie” dont la sortie est prévue ce mercredi 27 août 2025, place aux questions. Dont la mienne :

Après les livres, les éditions au format poche, format audio, peut-on espérer une BD ?

Et la réponse fut…. OUI !!

Cette pépite (espérons-le) devrait paraître en août 2026 sous la plume de Pierre Alary, à qui on doit, entre autres : “Gone with the wind”, la série “Silas Corey” ou encore “Moby Dick” (titres dont vous pourrez trouver les chroniques sur Samba BD). Autant vous dire que si l’artiste parvient à scénariser les dialogues déjà à profusion dans les livres, qui sont aussi “parlant” que les vidéos de Monsieur Boxho : les bédéphiles de tout poils vont s’en délecter.

Car si on veut un peu parler de l’album pour lequel j’étais présente dans l’assemblée, ça se lit comme on boirait du petit lait. Même s’il parle quand même d’autopsies, de morts sanglantes et même, dans ce cas-ci, d’anatomies sur les peintures de Michel-Ange dans la chapelle Sixtine ou encore du linceul de Turin (avec illustrations au verso de la couverture pour aider à la compréhension) : sa façon d’écrire (presque ?!) comme il parle nous fait défiler les pages sans qu’on s’en rende vraiment compte.

On l’imagine aisément nous raconter ces anecdotes comme s’il était devant nous et, ô joie, c’était mon cas quand il a expliqué certains passages avec l’éloquence qu’on lui connaît. Son style d’écriture est fluide et “en deux mots, trois phrases”, il réussit à expliquer des termes spécifiques à son métier sans perturber la lecture. S’il était romancier (ce dont il se défend, à juste titre, étant donné qu’il n’invente rien, ni ne suit de fil narratif propre aux romans), on pourrait comparer ses textes à celui de Hugh Laurie (encore un fameux médecin… même si Dr. House est une fiction) dans “tout est sous contrôle”, avec ces mêmes dialogues mordants qui font sourire immanquablement.

Donc n’hésitez pas à lire “La mort c’est ma vie” ainsi que les trois précédents titres (idéalement, selon l’auteur, il faut lire en premier… bah le premier pour bien se mettre dans le bain, et les autres dans l’ordre que vous voulez) et vivement la BD !

ShayHlyn.