Scénario : James Tynion IV
Dessins : Alvaro Martinez Bueno
Couleurs : Jordie Bellaire
Editeur : Urban Comics
ISBN : 979-1-0268-2802-0
DL : 04/2025
NB pages : 200
« Ca dépend. On meurt de quoi ? »
Version Originale The Nice House by the Sea (#1-6) publiée aux USA chez DC Comics. Existe également avec une couverture alternative, tirage 1000ex.
Résumé éditeur :
Aucun des douze convives de cette belle demeure en bord de Méditerranée ne connaissait Max. Elle connaissait pourtant chacun d’entre eux. Experts dans leur domaine, géants de l’industrie et du savoir moderne, chacun d’entre eux est l’excellence personnifiée. Pour échapper à la fin du monde et incarner l’avenir de l’Humanité, tous ont accepté en leur âme et conscience de se réunir dans ce petit paradis créé rien que pour eux, abandonnant vie et proches à leur triste sort. Survivre à la mort programmée de l’humanité ? Vivre éternellement ? Que pourrait-il y avoir de mal à ça ?
Alerte divulgâchage sur The Niche House by the Lake : The Nice House by the Sea est en fait le début du cycle deux, c’est quasiment un tome trois en fait. Souvenez-vous on a appris que le monde tel qu’on le connaissait était fini et que les douze survivants dans la maison près du lac avaient été sauvés uniquement parce qu’ils connaissent Walter. Walter lui, son boulot d’extra-terrestre envoyé en mission sur terre était de sélectionner douze survivants, dignes représentants de la race humaine, les seuls êtres à même de survivre avant que les grands patrons là-haut rasent la Terre de ses occupants. Sauf que Walter s’était pris d’affection pour nous autres petits humains et avait fait sa sélection non pas dans nos champions, mais dans ses potes de collège, de lycée ou de sa vie d’adulte. Tout le monde se connaît et cela ne se passe pas très bien pour Walter quand ils apprennent le pourquoi du comment.
Nous voila donc avec un James Tynion IV qui continue de développer son univers. Walter n’était pas le seul en mission, il y avait aussi Max. Max connaît Walter, mais Max fait normalement son boulot et elle décide de prendre vraiment l’élite de l’humanité dans son petit paradis. Sauf que. Dans l’élite de Max il y’a Oliver, le meilleur acteur de sa génération. L’Oliver, le fameux, celui qui manquait dans la petite équipe de Walter, son seul véritable amour, cet Oliver là. Cet album raconte donc la survie de ces douze génies dans leurs domaines, mais l’humanité étant ce qu’elle est on découvre que bien vite parmi l’élite il y a de sacrés numéros pour rester poli. James Tynion IV s’amuse, en fait il n’y a pas que Walter et Max, chacun à sa petite équipe, seule la meilleure survivra, que ce soit à la maison ou au lac, on sait que les lieux sont générés par des machines programmées, ses machines servent aussi de geôle géante et paramétrable, alors que se passe t-il quand un survivant arrive à sortir de sa propre geôle et à croiser/communiquer avec un autre survivant d’une autre équipe ? Il vous faudra lire l’album pour le savoir, un indice cependant : c’est le bordel.



Un album toujours aussi prenant, bien dessiné, avec des personnages profonds et une intrigue qui évolue. Un album qui souffre également des mêmes problèmes que les deux précédents, c’est intéressant, mais c’est long, en plus on doit se refader la présentation de ces nouveaux/autres survivants. Toujours avec autant de bavardages et de pages de mises en contextes sous forme de mails. Bref, c’est longuet et verbeux, intéressant certes, mais sans surprise si vous êtes encore là sur ce tome trois qui ne dit pas son nom, c’est que cela vous convient, alors faites comme moi, continuez d’apprécier et d’espérer que la conclusion de tout ça soit à la mesure de notre patience et surtout : satisfaisante.
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JaXoM




Refarder, je ne connaissais pas ce terme ?
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Ouais c’est mes gros doigts 🙂 J’ai corrigé.
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