Les papillons ne meurent pas de vieillesse.

Dessin:Frédéric Bézian.
Scénario : Matz.
Éditeur :Casterman.
Date de sortie : 08 avril 2025.
88 pages
Genre : botanique, thriller, écologie.

«Que veux-tu ? Je préfère la compagnie des insectes à celle des humains !»


Le résume éditeur.

Camille Simon, entomologiste de renommée mondiale, reçoit un jour un papillon capturé par Candido, un chasseur qui travaille pour lui dans la forêt amazonienne. Stupéfait, Camille réalise que ce papillon, nommé Parides, est une espèce éteinte, et sa réapparition soulève des questions scientifiques. À moins que la nature n’ait développé un nouveau système de défense ! Pour en avoir le cœur net, Camille publie un article retentissant sur sa découverte et part en Amazonie avec Géraldine, sa collaboratrice, pour confirmer le retour du papillon. Son article suscite l’inquiétude des multinationales, conscientes que si sa découverte est avérée, une vaste zone de la forêt qu’elles exploitent sera protégée. Une chasse aux chasseurs s’engage alors…

Mon avis.

Savez-vous comment on appelle un collectionneur de papillons ? C’est un lépidoptérophile que je ne suis pas malheureusement pour ce titre . Pendant toute ma lecture, je me suis demandé à qui était destinée cette BD ? Si vous aimez ce genre d’insecte, cette lecture doit être une sorte d’extase mais perso, je me suis senti comme un auto-stoppeur délaissé au bord de la route…pas du tout concerné par cette affaire de chasse aux papillons mystérieux. Le récit s’emballe un peu vers la fin mais pas de quoi susciter un émoi extraordinaire de ma part. C’est un peu comme l’écologie actuellement, la majorité n’y prête plus guère d’intérêt.
La partie graphique est dans le même cadenas, très bien pour ce qui concerne des lépidoptères et la foret amazonienne, nettement moins pour les visages des protagonistes qui franchement laissent à désirer. Bref, pour y voir une once d’émotion, il faut bien chercher.
Ce tome pourrait être prolongé par une suite pour retrouver les commanditaires de cette sale affaire d’intérêt financier, allez savoir mais vous l’aurez compris, ce sera sans moi.

Samba.

Laisser un commentaire

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑