Scénario : Yusura Kankitsu
Dessin : Fumi Nagatsuki
Éditeur : Delcourt Tonkam
192 pages
Date de sortie : 9 avril 2025
Genre : fantasy, école de magie
« Les sorciers du monde souterrain que j’ai côtoyés… étaient de vrais professionnels, engagés par la haute noblesse. »
Présentation de l’éditeur :
Mal aimé depuis l’enfance de par sa catégorie sociale, la vie a décidé de lui offrir une seconde chance grâce à la magie !
La magie – un art réservé uniquement à ceux nés dans la noblesse, et dont seuls les membres peuvent utiliser. Un jour, Ars, un jeune garçon contraint de vivre une vie d’opprimé à cause de ses origines modestes, découvre ses origines de « sang maudit » et son don pour la magie. Recueilli par un assassin et formé comme un magicien de la pègre, Ars se voit offrir son entrée à l’Académie royale de magie l’année de ses 15 ans.

Mon avis :
Dans un monde où les différences sociales se voient même dans les décors de la capitale, avec ses bas-fonds alentours un peu vintage et l’opulence en son centre entre modernité actuelle et codes vestimentaires aristocratiques d’antan, la magie est également hiérarchisée. Seuls les nobles en sont dotés. Pourquoi, comment ? C’est un mystère, mais c’est visiblement, génétiquement, comme ça… à quelques exceptions près.
Mais alors que le vent semble tourné pour Ars (qui, soit dit en passant, semble avoir plus de cinq ans en début d’ouvrage…), Yusura Kankitsu nous réserve une petite surprise. Son héros ne va pas simplement être élevé par un noble charitable jusqu’à son entrée à l’école, nooooon… il va être formé pour devenir un tueur à gages. C’est un peu tiré par les cheveux de prime abord, mais il faut avouer que dans cette catégorie de manga, il ne reste plus grand chose à développer tant le sujet a été tordu jusqu’à la dernière goutte.
Nous avons donc un citoyen lambda en apparence, qui va intégrer une école majoritairement composée de nobles… même les moins nantis, mais ayant malgré tout un titre pompeux, sont mal perçus dans cet établissement. Alors imaginez la tête des plus riches quand un gosse des rues les surpasse en magie dès son premier jour… C’est là, le double pitch de “The Irregular of the Royal Academy of Magic” : étudiant le jour, assassin la nuit. À voir ce que ça va donner.
Le dessin de Fumi Nagatsuki tient la cadence en tout cas, si ce n’est ce petit souci de morphologie enfantine en début d’album. Un style classique, plutôt bien détaillé et jonché de cases qui mettent les protagonistes en valeur. C’est donc dans la suite de cette série qu’on pourra réellement définir son potentiel éventuel. Affaire à suivre ~
ShayHlyn.







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