Sauvages

Scénario : Christian Lachenal & Bruno Lecigne
Dessin : Federico Pietrobon
Colorisation : GrisFX
Éditeur : Les humanoïdes associés
112 pages
Date de sortie : 5 mars 2025
Genre : thriller, drame

« Je n’échangerais pas une de mes années de clown contre une saison dans ton zoo ! »

Présentation de l’éditeur :

La disparition de l’enfant d’une grande famille bourgeoise propriétaire d’un zoo nous plonge au cœur d’un trafic monstrueux.

À Brussane, la richissime famille Best détient un zoo dont la prospérité ne va pas tarder à voler en éclats.

Aux funérailles de la matriarche, la tension est palpable. Le retour d’Alex, seul membre de la famille à ne pas travailler au zoo, n’arrange rien. Peu de jours après la cérémonie, sa nièce, Louisa, dont il est resté proche, disparaît brutalement sans que ça ne semble trop inquiéter les autres…

Mon avis :

Ne vous fiez pas à la couverture : elle est trompeuse ! Sous couvert d’expansion d’un parc animalier en France, c’est tout un trafic qui se joue au sein de la famille Best, propriétaire des lieux. Un méli-mélo dans lequel il faut un certain temps d’adaptation pour s’y retrouver. Christian Lachenal nous ayant déjà habitués à plus de fluidité pour comprendre son scénario… en collaboration avec Bruno Lecigne qui aime quant à lui les récits tarabiscotés.

On se retrouve donc aux funérailles de la matriarche Best, l’occasion de réunir toute la famille dans un contexte un peu brouillon d’entrée de jeu. Des noms fusent et difficile, dans un premier temps, de savoir qui est qui… et où. Car “Sauvages” se déroule à deux endroits en simultané : le parc zoologique de la famille Best et une réserve en Afrique. Avec autant de membres au sein d’une même famille, va-t-on découvrir des secrets enfouis dans les documents liés à l’héritage ? Le mouton noir des Best va-t-il ramener la discorde ?

Avec un grand-père aigri, ses quatre enfants Cédric, Emilie, Sara et Alexandre ainsi que leurs conjoints et les enfants qui vont avec… tout est possible. Surtout quand Louisa, la fille aînée de Cédric, disparaît dans d’étranges circonstances. Mais si cet enlèvement n’était que le sommet de l’iceberg d’une affaire encore plus sombre ? Les experts y penseront peut-être assez vite, mais un lecteur lambda pourrait tout à fait se retrouver devant le fait accompli à chaque nouvelle étape de l’intrigue.

Quant au graphisme de Federico Pietrobon, son trait fin et réaliste donne l’impression d’un docu-fiction comme on peut en retrouver chez certains éditeurs qui mettent en avant des réalités bien sombres de notre société, comme le trafic d’animaux et autres biens du quart monde…

La colorimétrie de GrisFX finit de compléter le tableau d’un album qui s’illustre au fil des pages avec des teintes naturelles et douces sur un scénario qui se met difficilement en place pour ensuite expédier la trame finale. Ce qui donne, du coup, une appréciation en demi-teinte sans pour autant véritablement démériter.

ShayHlyn.

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