L’Âge Bête

Scénario : Jonathan Munoz
Dessin : Jonathan Munoz / Couleurs : Anne-Claire Thibaut-Jouvray
Éditeur : Fluide Glacial
Date de sortie : 8 janvier 2025
56 pages
Genre : Humour

« Je me calais en prenant une pose virile tout en regardant le paysage défiler de façon intense et mystérieuse. En espérant secrètement que tout le monde remarque à quel point j’étais intense et mystérieux. »

Présentation de l’éditeur

Les années collège-lycée, des souvenirs inoubliables aux hontes magistrales. 

Suivez les aventures de Jonathan, de ses 11 à ses 20 ans. Devenir cool à la récré, apprendre à faire du skate, rêver devant les seins de Laurie Malesti, mais aussi traverser son premier deuil, vivre sa première rupture amoureuse et repasser son bac. C’est peut-être dans l’une des périodes les plus riches et les plus denses de la vie que nous emmène Munoz, avec son sens de l’humour franc et frais, poétique et enfantin. 

Un album dans lequel on se reconnaîtra tous ! 

Mon avis:

Eh bien moi je lis « l’Âge bite » ! Car le gros « i » qui recouvre le « e » de bête, fait à la va-vite, donne le ton de cet album sans pour autant en dévoiler toutes les nuances. Jonathan Munoz parle de l'(son) adolescence et donne suite à son récit d’enfance (Petit Journal d’un Gros Fragile). Alors oui l’album apporte son lot de pipi-caca-teub en veux-tu en voilà mais en même temps, comme dirait Manu, on est dans Fluide Glacial là ! Et puis moi j’aime quand c’est un peu régressif.

Mais comme dans le précédent album, une nostalgie mêlée d’émotion vient contrebalancer le potache, et fait le tour de force de faire, et d’un coup, sans prévenir, pleurer.

Attention si vous êtes sur le point de lire la suite de cette chronique sachez que je ne vais pas du tout du tout spoiler en rentrant dans les détails. Parce que « oui » !, à un moment, sans préavis, un truc triste nous tombe sur le coin du nez. On pourrait déjà me reprocher d’en dire un peu trop…mais que voulez-vous, c’est important et c’est ce qui fait aussi l’originalité de cet album.

L’Âge Bête, à ce moment précis (je vous ai dit lequel ?) prend un tournant inattendu et donne à la lecture un réalisme encore plus réaliste. Du coup (Aaaaargh cette expression virale !) on s’attache encore plus à Jonathan, le personnage, et à ses potes qui nous racontent des choses qui nous parlent. Mais on s’attache aussi à Jonathan, le scénariste, qui parle d’Eels, de Donnie Darko, de Gorillaz, de Blair Witch ou des Red Hot et me fait sentir de nouveau adolescent alors qu’à l’époque javais 25 ans 😬). Et, enfin, merci à Jonathan, le dessinateur, pour son dessin dynamique et ses représentations du prof de sport et du vigile de la FNIC (ils sont frères non ?).

Petitgolem13