Scénariste : Kazuo Koike
Dessinateur : Ryoichi Ikegami
Editeur : Glénat
Genre : Triades
Sortie : le 21 août 2024
Avis de l’éditeur :
La « Kidnappers Organization », plus connue sous le nom de K. O. , est un groupe criminel international spécialisé dans les enlèvements. A sa tête se trouve celle qui se fait appeler « la reine », une splendide créature qui n’a d’yeux que pour le plus célèbre assassin du monde…
Mon avis :
« Quand un mensonge perdure jusqu’à la mort, il devient vérité »
Détenu prisonnier par le clan de maître Naiji, à la tête de la secte du Kumagaïsme, le Freeman désormais plus faible qu’un enfant, doit subir de nombreuses persécutions. De nombreux clones à son effigie sont créés, dans l’unique but de prendre possession et le contrôle des 108 dragons. De pures copies où le commun des mortels n’y verrait que du feu. Des reproductions millimétrées alliant autant personnalité et traits de caractère.
Cela va même jusqu’à ses prouesses sexuelles, qui devront convaincre sa propre femme qu’il s’agit bel et bien de l’original, et non d’une pâle copie. Pour ce faire, Kimié la partenaire de Nitta, se donnera corps et âme pour la cause de maitre Naiji.
Mais c’était sans compter sa désobéissance, marquée par l’enthousiasme et la capture de son cœur lorsqu’elle se lie avec l’ennemi. Prête à trahir les siens, tombée sous le charme envouteur de celui qui, en quelques instants, l’éloigne de sa mission.

La seconde moitié du récit se concentre sur l’organisation KO – « La Kidnappers Organization », un groupe d’envergure constitué d’anciens bérets verts et de mercenaires sans la moindre pitié. A leur tête, une femme fatale du nom de Nina Heaven, recouverte de tatouages à l’effigie de serpents glissant le long de son corps.
Pour cet avant dernier double tome, la teneur en matière sexuelle s’est vue considérablement mise sous les feux de la rampe. Toutes tombent sous le charme du Freeman, qui lui : demeure impassible à leur égard, si ce n’est de jouer le jeu, feignant toute complicité.
Un rythme soutenu, des protagonistes à fière allure, quel que soit le camp pour lequel ils exercent, et une ébauche sensuelle de premier cru.
La qualité graphique de Ryoichi Ikegami se laisse admirer comme à son habitude, affirmant son trait épais d’une texture à la fois simple et prononcée.
Une saga, une époque, un chef-d’œuvre !
Coq de Combat



Il fait quand même un peu efféminé avec son kimono à fleurs !🤗
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