Scénario : Pierre Ferrero
Dessin : Eldiablo
Éditeur : Massot
266 pages
Date de sortie : 07 février 2025
Genre : Humour préhistorique
« J’ai vu comment on te traite. Dans ta propre tribu. Il ne te comprennent pas, n’est-ce pas ?«
Présentation de l’éditeur
Etonnamment,
Etonnamment, le résumé éditeur n’est pas encore disponible sur le site de Massot Editions… Je vais donc m’en charger.
Nous sommes à la préhistoire, dans la tribu du bras de rivière, Koska, une chasseuse bien badass, et Raoul, un improductif (Môssieur n’aime que dessiner…), partent à la recherche des membres de la tribu qui a décimé la leur avec un esprit de vengeance à peine masqué.

Mon avis
A vrai dire, j’ai eu un peu de mal à rentrer dans cette BD. La faute au dessin, sans doute, dont le trait, les cadrages et un sens bien personnel de la perspective ne m’invitaient pas plus que ça à tourner les pages. Néanmoins, mon sens du devoir (chroniquer est plus qu’un devoir, c’est un sacerdoce !) reprenant le dessus, j’ai poursuivi la lecture de Bellicus et je crois que j’ai bien fait.

En effet, si le scénario n’est pas des plus originaux, le contenu est bien plus profond que ce que l’on pourrait croire. Cette espèce de quête initiatique, surtout pour Raoul, va amener nos deux protagonistes à rencontrer d’autres tribus, à explorer le monde, et surtout, à se découvrir eux-mêmes (surtout Raoul, encore lui…).
Il y a un petit côté Rahan dans cette BD, et pas uniquement par la période abordée, mais aussi par la morale implicite qui en ressort. Les traditions, les sorciers, la soif de vengeance, les relations de domination, le sexisme, etc., rien n’est épargné et tout le monde en prend un peu pour son grade. Et vu que ce n’est pas spécialement fait avec des gros sabots, ça passe plutôt bien.

Au final, Bellicus est une BD que je mettrais au rang des curiosités qui valent le détour.
![]() | ![]() | ![]() |
Odradek




Sacerdoce : Dignité ou fonction du ministre de Dieu, fonction qui présente un caractère quasi religieux en raison du dévouement qu’elle exige.
Me voilà donc une divinité, merci Lionel.
Et dire qu’un des auteurs s’appelle El Diablo.;-))
J’aimeJ’aime