Le jour où je me suis choisie

Scénario : BeKa
Dessin : Marko
Colorisation : Maëla Cosson
Éditeur : Bamboo
60 pages
Date de sortie : 28 août 2024
Genre : tranche de vie, développement personnel

« La souffrance n’est pas une compétition. Tout ce qu’on ressent est légitime. Pour chacun de nous, c’est notre souffrance le problème… »

Présentation de l’éditeur :

Une « feel-good » BD pleine d’optimisme !

Alors qu’elle plonge dans la dépression, Naori laisse tout derrière elle, sur les conseils d’un jardinier qui semble lire en elle mieux qu’elle ne le fait elle-même. Elle s’envole pour le Cambodge afin de venir en aide à la population et à Rosangela, la responsable d’un dispensaire. Dans un pays qu’elle apprend à connaître, Naori va se mettre à écouter la vie des autres pour mieux comprendre la sienne.

Qu’est-ce que l’on tait et qui nous empêche d’avancer ? Avec ce huitième tome, découvrez que notre corps exprime ce que nous avons du mal à admettre et qu’il est essentiel de se débarrasser de ce qui nous gêne pour mieux grandir. 

Mon avis :

La série “Le jour où…”, dont voici le huitième tome, c’est à chaque fois une tranche de vie qui fera forcément mouche… mais peut-être pas chez tout le monde. Raison pour laquelle les titres ont été souvent répartis selon les feelings des chroniqueurs au sein de l’équipe Samba BD. Le grand manitou pour commencer, en passant par Renardeau (ancien chroniqueur), Ithilwen et enfin moi. Constat que, je viens de le voir, j’avais déjà fait lors de ma précédente chronique. Bref…

Cette fois-ci (encore ?!), je me suis sentie totalement en adéquation avec le récit du duo d’auteurs sous le pseudonyme BeKa. C’est que mon corps, à l’instar de celui de Naori – héroïne de cet opus “…je me suis choisie”, parle beaucoup. Pas que je sois une pipelette, mais quand quelque-chose me tracasse, qu’une idée me turlupine sans arrêt, que je me ronge les sangs sans pour autant parvenir à entendre raison, le corps décide à la place du cerveau ! D’où l’importance de l’écouter et de respecter les signaux qu’il envoie.

Tout commence quand Naori décide de raconter son parcours à ses amis lors d’une soirée intime et conviviale autour d’un puzzle. Elle était harcelée par des pensées sombres, la dépression, fort bien mise en image par Marko qui en fait une ombre omniprésente et oppressante. Aucune pensée rationnelle ne parvenait à surpasser la voix de la dépression, jusqu’au jour où force fut de constater que son corps lui envoyait des signaux pour la protéger et la guider dans la meilleure direction possible.

Ça peut paraître absurde, mais si vous prenez le temps d’y faire attention, vous verrez comme notre corps est bien fait. Par exemple un torticolis peut vouloir exprimer une résistance à ce qui nous arrive, un blocage entre vouloir aller de l’avant et revenir en arrière.

Avec un graphisme doux et léger, comme les teintes choisie par Maëla Cosson, découvrez la magie d’une médecine ancestrale qui peut aller de pairs avec la science médicale actuelle et nous aider à mieux gérer et guérir nos différents bobos quand on leur apporte l’attention adéquate. Étant adepte de cette écoute, je peux vous dire que ça aide É.NOR.MÉ.MENT !

ShayHlyn.