Les Frères Karabatic – Tome 1 – Les débuts

Scénario : Néjib
Dessin : Christopher
Éditeur : Casterman
64 pages
Date de sortie : 05 novembre 2024
Genre : biographie

« Une finale se gagne en équipe, et Nikola sais qu’il peut compter sur ses coéquipiers. Comme ils peuvent compter sur lui.« 

Présentation de l’éditeur

Le parcours des deux superstars du handball

Trois titres olympiques, quatre de champion du monde, quatre de champion d’Europe, vingt et un de champion national, trois Ligues des champions, sans compter trois titres de meilleur joueur du monde, Nikola Karabatic est une légende. Alors qu’il mettra  fin à sa carrière de handballeur après les Jeux Olympiques de Paris, ce diptyque, basé sur de nombreux entretiens avec les intéressés, est l’occasion de revenir sur son parcours hors norme, et de comprendre comment s’est construit celui pour qui gagner ne suffit pas, il faut être le meilleur.
Un récit richement documenté qui mêle les exploits et l’intime, pour découvrir une face jusqu’alors secrète des frères Karabatic.

Mon avis

Je dois vous avouer que je n’avais pas demandé à chroniquer cette BD mais qu’elle m’a été attribuée par notre grand Manitou à nous, Thierry AKA SambaBD, en raison de ma francitude et de mon intérêt marqué pour le sport en général… C’est un peu léger, non ? La vérité c’est que si je ne l’avais pas demandée, c’est bien parce que je ne suis pas du tout attiré par ce genre de BD. Vous savez, ces BDs sur des sportifs, justement, ou des artistes, chanteurs, acteurs, et, plus généralement, des personnes « connues » et appréciées, principalement par les plus jeunes.

En général, je les trouve fades, trop lisses. Que ce soit au niveau du dessin comme du scénario. Elles sont l’idée que je me fais des BDs « de commande »… Pour promouvoir un produit marketing. Dans ce cas là, le produit étant le sportif, artiste, etc. en question.

Mais, je dois bien dire que cette BD sur les frères Karabatic m’a plutôt agréablement surpris.

Certes, je ne reviendrai pas sur le dessin que je trouve effectivement trop lisse, trop impersonnel, sans style, en fait, et dont le trait est trop épais pour moi. Après, il fait le job, comme on dit… Et puis les décors et autres cases panoramiques sont assez réussis. Ceci dit, tout ça ne reste qu’une question de goût.

En revanche, côté scénario, même si l’on est globalement dans une trame linéaire et chronologique, un effort a été fait pour alterner les périodes de stress de la finale de 2009 contre la Croatie avec les différentes étapes de la jeunesse des frangins, sans oublier le fort accent mis sur l’importance du père dans les origines de ces parcours exceptionnels.

Le résultat est une BD intéressante à lire, mais qui le sera d’autant plus pour les fans de sport et, notamment, de handball. De mon côté, je mets au défi les auteurs qui adapteront la vie de mes chouchous, les frères Lebrun, en BD, de faire aussi bien, voire mieux !

Odradek