Scénariste : Simona Mogavino
Dessinatrice : Laura Zuccheri
Editeur : Glénat
Genre : Science Fiction
Sortie : le 15 janvier 2025
Avis de l’éditeur :
Après avoir écouté le message énigmatique d’Eshtar, Kad Moon est capturé par les Primanthropes avec la créature bicéphale qui est devenue son compagnon de fortune. Ensemble, ils vont devoir affronter les multiples dangers des marais d’Atzu. Pendant ce temps, Lyn, Priol et Govin s’enfoncent dans les profondeurs de la Forêt Verticale, où ils rencontrent les Ichoti.
Mon avis :
Kad Moon, Fils de Barsal, libérateur du tyran Trumur, découvre la salle des armes antiques appartenant aux maîtres ainsi que le symbole de Bar-Midal aux sept cristaux, l’arme suprême capable de réduire en cendres un continent entier. Les Terres et l’air d’Eden furent altérés et les femmes rendues stériles tandis que Barsal le rusé a malgré tout réussi à déjouer les plans funestes de l’équipage usurpateur des forces de Trumur.
Malheureusement pour Kad, ce dernier se retrouve prisonnier des hommes de Marduck, emprisonné aux côtés du bicéphale. Quant à la jeune Lyn, éprouvée par la perte de sa mère, celle-ci demeure inquiète quant à sa situation et souhaiterait savoir si son père est encore de ce monde.

Aux commandes de ce récif purement SF, nous retrouvons le duo d’artistes Simona Mogavino & Laura Zuccheri, qui créent un univers peuplé de créatures atypiques. Des alligators gigantesques surgissant des eaux sombres ; des branchages d’arbres qui communiquent entre elles, des êtres hybrides à plusieurs têtes ; le monde de l’esclavage des espèces à l’instar des Humains joue la carte de la domination envers les plus démunis.
Cet album révèle les capacités des maîtres à maitriser le pouvoir de la lumière sous des formes bien étranges et particulières ainsi que des apports sur l’unique survivante de l’embuscade, du peuple des Trumuriens, qui régnaient à une époque sur les cieux d’Eden.
D’un point de vue graphique, le résultat offre une étendue forestière de toute beauté. La flore et la faune locales, les monstres et autres décors pointilleux s’agencent comme il se doit. Seul bémol et de taille : les faciès des humains drastiquement hideux, tous confondus, et de manière homogène, notamment lorsqu’ils s’affichent la bouche entrouverte, laissant deviner des traits épouvantables.
D’une certaine manière, cela apporte presque une plus value graphique, bien que cela ne sera pas au goût de tout le monde. Alors, certes oui, ces protagonistes ne vivent clairement pas au cœur d’un monde paradisiaque, et les cernes et rictus qu’ils articulent convergent dans le sens d’une détresse presque héroïque.
Thellus, c’est un univers à part avec ses codes bien définis, truffé d’éléments en rapport avec le monde de l’occultisme ainsi que d’une technologie propre aux héros et protagonistes de ce concept. Que l’on adhère ou non, on ne peut que féliciter le tandem d’artistes qui crée un monde avec ses rouages aussi surprenants que fantaisistes. Les amateurs de SF moderne devraient agréablement s’y retrouver.
Coq de Combat







Je viens d’aller voir les premiers pages et j’ai un peu du mal à comprendre la critique sur les faciès. Dur dur CDC sur ce coup là.
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