Scenario : Rodolphe.
Dessin : Griffo.
Éditeur : Anspach.
Date de sortie : 17 janvier 2025
56 pages
Genre : conte, fantastique.
« Le mal va gagner de plus en plus. Je vais devenir hideux, répugnant. Je vais pourrir… »

Le résumé éditeur.
1892, à bord du Caldonia, l’écrivain Robert-Louis Stevenson rencontre un certain Charles Dawson, un admirateur très fortuné qui lui raconte son étrange histoire. Dawson doit sa fortune à une main momifiée qui passe pour être celle du Diable, lui-même. Celui qui la possède voit réaliser le moindre de ses souhaits. Mais, s’il meurt sans avoir réussi à s’en défaire, il est envoyé brûler dans les flammes de l’enfer. Il doit donc la vendre avant son décès, mais à un prix inférieur à celui payé par le précédent propriétaire.
Mon avis.
Voilà une belle prise pour les éditions Anspach avec ces deux vieux routards de la BD que sont Griffo et Rodolphe. L’air de rien, une belle pioche pour cette maison d’éditions qui monte qui monte.
La main du diable est une histoire inspirée d’un conte allemand et d’une nouvelle de Stevenson.
Un récit rondement mené, qui se lit rapidement car fatalement on veut connaître comment nos héros vont se débarrasser de cette main maléfique. Un redoutable « page-turner » donc.
On pourra un peu ergoter qu’on n’a pas beaucoup d’informations sur cette fameuse main ni de la profondeur dans l’étude des personnages mais je pense que ce n’était pas le but des auteurs. Il s’agit avant tout d’une sorte de fable donc on va à l’essentiel. Je me suis fait également la réflexion que c’est clairement le genre d’histoire qu’on retiendra. C’est plutôt marquant comme « parabole » selon St Rodophe.
Je résumerai mon avis en comparant ce one-shot à un dessert surtout que le dessin de Griffo nous invite clairement au voyage et s’avère très à l’aise pour cette période victorienne.
Alors prêt pour la dégustation ?
Samba.







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