Fables – La forêt noire

Scénario : Bill Willingham
Dessins : Mark Buckingham, Steve Leialoha
Couleurs : Lee Loughride
Editeur : Urban Comics
ISBN : 979-1-0268-2834-1
DL : 11/2024
NB pages : 304

« Ils ont tous choisi de partir. »

Contient les singles US #151 à 162. (Couverture VF du #158 par Qistina Khalidah)

Résumé éditeur :
L’ultime bataille qui opposa Cendrillon à Frau Totenkinder se solda non seulement par la mort des deux adversaires, mais aussi par la révélation, pour les new-yorkais, de l’existence de Fableville, désormais visible des Communs. De nombreux habitants, dont Bigby Wolf, Blanche Neige et leurs enfants, ont donc fait le choix de quitter la ville clandestine pour refaire leur vie dans des royaumes légendaires épars.

Un nouveau Fables cela ne se refuse pas, alors quand DC ressort une maxi-série épilogue de douze épisodes en mai 2022 sept ans après le dernier single le #150 (et vingt ans après le #1) c’est une petite révolution. Cet album se numérote onze sur la tranche pour coller avec l’édition « intégrale » avec couverture cartonnée de notre VF, mais ne vous y trompez pas c’est bel et bien de l’inédit qui peut éventuellement se lire de manière indépendante. Eventuellement parce que cela sera compréhensible, mais vous passerez à côté de beaucoup de références.

J’ai volontairement tronqué le résumé éditeur qui en dit un peu trop à mon goût en nous révélant des personnages au centre de cette histoire. Un des trucs qui fonctionnait bien avec Fables étant de voir des personnages connus de tous évoluer dans le monde des communs et ne pas savoir de suite si ce sont des antagonistes à la manière de Cendrillon et Pinocchio dans la série d’origine, enfin… dans les cent cinquante premiers numéros.

Attention aux spoilers dans les screens ci-dessous, ne cliquez pas dessus si vous voulez vous garder la surprise des personnages. Surtout le premier en fait, mais il montre bien que l’album prend place juste après la chute de Fableville et son exposition aux communs.

Un très bon album, centré sur la famille de Blanche et Bigby qui intègre également de nouveaux personnages attachants et un antagoniste bien retors. Les planches de Mark Buckingham sont toujours un régal et l’effet des frises sur le côté qui viennent coller avec le personnage concerné fonctionne toujours autant, surtout qu’il se sert de cet espace pour « étendre » ses cases de temps en temps, ce n’est pas juste de la décoration.

Quel plaisir de retrouver Fables, celles et ceux qui possèdent la série jetez vous sur l’album et si jamais vous voulez découvrir l’une des meilleures séries de l’époque DC Vertigo, il existe une édition « à pas cher » (8.9€) dans la collection Urban Nomad en VF (sept tomes dispos, parution en cours). Format un peu plus petit cependant.

En fin d’album une galerie de couvertures un peu chiche de six pages.

JaXoM