Scénario : Vincent Cuvellier
Dessin : Jeff Pourquié
Éditeur : Casterman
128 pages
Date de sortie : 11 septembre 2024
Genre : biographies romancées
Françoise Hardy, Jacques Dutronc, Eddy Mitchell
et Johnny Halliday avant les Yéyés

Présentation de l’éditeur
Paris, 1957. Une bande de copains a pris l’habitude de se réunir au square de la Trinité, dans le IXᵉ arrondissement de Paris.
Tous sont mordus par une culture qui vient de débarquer en France : le rock’n’roll. Plus qu’un nouveau son, c’est pour eux un véritable mode de vie, avec des codes vestimentaires, des coupes de cheveux et des attitudes rebelles qui trouvent leur source dans une toute nouvelle imagerie venue de l’autre côté de l’Atlantique. Ils se croisent, se rencontrent, s’aiment, se bagarrent, jouent de la musique ensemble…
Ces ados seront bientôt connus sous les noms de Johnny Hallyday, Eddy Mitchell, Long Chris, Jacques Dutronc, Hadi Kalafate, Françoise Hardy.
Ils vont devenir les idoles de leur génération et, surtout, inventer le rock français.

Mon avis
Il y a des BD comme ça, on se demande pourquoi on les publie ?! Cet album ne peut intéresser que les vieux de la vieille. Même moi qui suis fan de Rock ‘n’ Roll suis né à l’époque où les artistes cités ici commençaient leur carrière. Et puis il n’est nullement question de leurs débuts dans le récit mais plutôt de leur jeune adolescence alors qu’ils étaient toujours à l’école. Si vous êtes un jeune lecteur et voulez en connaître plus sur ces vedettes d’antan, ce n’est pas ici que vous apprendrez ! De plus nous suivons surtout les pas de Johnny (pour peu que vous sachiez que son vrai prénom était Jean-Philippe) car c’est le plus vendeur et qui se souvient de nos jours de gars comme Long Chris ou Hadi Kalafate, même s’ils sont toujours en vie. Bref un album qui ressemble plus à la série « Les jours heureux » avec des ados qui vont à l’école, trainent dans les rues parisiennes et se bastonnent entre bandes rivales… Le dessin est charmant, Jeff Pourquié a su transcrire cette fin des années 50 où l’insouciance regnait et le lecteur reconnait les artistes présentés car leurs visages ressemblent bien à la réalité. Cependant le scénario est plat et l’on s’ennuie vite à la lecture, très vite.
JR

J’avais donné un avis sur feu le forum de SambaBD mais malheureusement, je n’y ai plus accès !
En fait, j’avais kiffé cette lecture d’une tranche de vie que j’ai vécue en 57 quand j’entrais dans mon adolescence et j’ai donc été très ému de retrouver dans ma province les premiers émois et les souvenirs de cette période que je vivais par procuration dans « Salut les copains ! »
Bref j’ai été très touché par cette BD que j’ai adorée avec des dessins soignés et des décors bien d’époque qui m’ont rappelé ma jeunesse !
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C’est bien ce que je disais : un album qui ne peut intéresser que les vieux de la vieille…
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