Auteur : Yannick Corboz.
D’après l’ œuvre de Richard Malka.
Éditeur : Glénat.
Date de sortie : 6 novembre 2024.
200 pages
Genre : drame, roman graphique.
« Vivre longtemps , c’est accumuler les tragédies. »

Le résumé.
Adrian van Gott est une énigme. Torturé, mystérieux, épuisé par les siècles déjà vécus, il collectionne les conquêtes mais vit seul dans son immense demeure nichée au cœur de Manhattan. Dans cette forteresse des hauts quartiers, il a amassé des livres, des tableaux, des souvenirs mais reste hanté par un douloureux secret. Car Adrian possède un don unique, un étrange et monstrueux pouvoir qui le condamne à dévorer l’amour d’autrui pour assurer sa survie. Pour Adrian, l’amour se vole et ne se gagne jamais. Capable de percevoir les infimes variations de goût et de saveur dans un simple baiser, Adrian n’a eu de cesse d’assouvir son appétit de Constantinople au Paris de la Révolution. Mais qui est-il et quel drame entoure son enfance dans la Venise des années 1780 ? Le jour où deux siècles et demi plus tard, sa route croise celle d’Anna à New York, tout bascule. Troublé, Adrian retrouve dans cette jeune danseuse la même saveur que possédait la seule femme qu’il ait jamais aimée. Pour la première fois de sa vie, il refuse l’inéluctable et jette un regard amer sur son existence passée. Et si le temps était venu de briser ses chaînes ? Anna pourra-t-elle mettre fin à son insatiable quête d’amour ? Après avoir passé sa vie d’immortel à semer la désolation, Adrian a un tout autre plan…
Cet album est une adaptation du roman de Richard Malka intitulé Le Voleur d’amour, publié aux éditions Grasset & Fasquelle, 2021.
Mon avis.
On arrive bientôt aux fêtes de fin d’année et vous cherchez un « beau livre » à offrir. ? Ce voleur d’amour fera peut-être l’affaire.
Je commence ma lecture par ce texte « Anna, ce soir encore tu t’es endormie sans te rendre compte que je te drogue ! ».
En plein procès Mazan, en voilà des paroles osées !! Mais bon le gaillard, l’Adrian, est une sorte de Dracula des temps modernes, il aspire une sorte de fluide vital de ses victimes. Le soucis, il aspire aussi leurs souvenirs et là ça peut faire mal à son âme déjà bien torturée.
Ensuite, le voilà qu’il parle de suicide, je sens que je vais m’amuser à donf avec ce loustic… je regrette déjà les 200 pages.
Mais on part vite pour une sorte de road trip sur 250 ans à travers le monde et il s’en est passé des choses. Une mention spéciale à son « époque » ottomane vraiment très intéressante. Le problème, c’est qu’on sait assez vite où tout ça va le mener. D’un coup toutes ces longues tirades m’ont parues bien inutiles et assez lourdes.
J’espérais un peu que le dessin du talentueux Yannick Corboz allait gommer ces temps morts mais comme j’ai vraiment eu du mal à reconnaître les personnages, j’ai failli m’y perdre aussi .On sent bien la violence de certaines scènes et les doutes du personnage mais nettement moins la sensualité qu ‘il devait dégager par exemple .
Bon si vous aimez les histoires d’amour contrarié ou tarabiscoté, cette BD est clairement pour vous.
Un peu moins pour les cartésiens comme moi vous l’aurez compris.
J’aurais dû le donner à une de mes chroniqueuses.
Samba.







Laisser un commentaire