L’Arche de Noé et le Déluge

Conception : Luc Ferry
Scénario : Clotilde Bruneau
Direction artistique : Didier Poli
Dessin & Story-board : Gianenrico Bonacorsi
Colorisation : Scarlett Smulkowski
Couverture : Paolo Grella
Éditeur : Glénat
56 pages
Date de sortie : 17 avril 2024
Genre : mythes et légendes

« Même si nous devions encore tous passer la moitié de notre vie sur ce bateau, sois reconnaissant de faire partie des élus ! »

Présentation de l’éditeur :

Pour que tout renaisse, l’ancien monde doit disparaître…

Mésopotamie. En pleine nuit, Noé reçoit la révélation divine : pour châtier les hommes, devenus corrompus et violents, le Seigneur va bientôt inonder les terres. Des pluies diluviennes s’abattront ! Pour le salut de l’Humanité, Noé va se lancer dans la construction d’une grande arche en bois de cyprès pouvant accueillir femmes, enfants et bétail. Après le déluge, au milieu des flots, la patience sauvera les hommes et la terre promise apparaîtra à l’horizon. Mais l’arrogance et l’orgueil les perdra… La collection « La Sagesse des mythes, contes et légendes » nous propose de redécouvrir un épisode biblique majeur : le mythe du déluge. C’est aussi la thématique de l’amour que l’on revisite à travers le couple fondateur que forment Noé et son épouse Emzara dans cet album soigné toujours supervisé par Luc Ferry.

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Mon avis :

Rien de nouveau sous la pluie diluvienne (hormis que pour une fois, en Belgique, il ne pleut pas). Le récit de “L’Arche de Noé et le Déluge” est sûrement un des plus connus de la Bible dont je vous conseille l’adaptation de Disney dans “Fantasia 2000” ou, si vous souhaitez rire un peu, la parodie cinématographique “Evan Tout Puissant”. Mais revenons-en à celle-ci qui va un chouïa plus loin. Si le film “Noah” reprend les textes sacrés bien avant l’appel de Dieu, Luc Ferry et son équipe vont, quant à eux, plus loin après l’abordage en Terre promise.

Clotilde Bruneau s’attarde principalement sur la pensée humaine durant cette tragédie. La foi inébranlable de Noé, les doutes d’un de ses fils, l’impatience, l’isolement sur cette construction remplie d’animaux et la vie après ; le renouveau. La psyché est un point presque essentiel pour comprendre ce pan de l’histoire. Car va s’ensuivre… la construction de la tour de Babel ! L’un ne va pas sans l’autre et c’est une preuve flagrante que l’humanité n’apprend, visiblement, jamais de ses erreurs. La façon d’écrire de la scénariste nous laisse imaginer entre les lignes, ce dieu qui n’en peut plus de sa création et décide finalement de les laisser se débrouiller seuls.

Graphiquement, Gianenrico Bonacorsi mène sa barque (son arche oserais-je même dire) avec moult détails quant aux expressions des protagonistes, humains comme animaux. La scène de la noyade est juste terrible ! Petit bémol, si parfois, le crayonné laissé sous l’encrage sied à un récit, dans ce cas-ci, ça fait un peu brouillon. La colorisation aux teintes naturelles de Scarlett Smulkowski n’y changera, hélas, rien.

Ce qui reste néanmoins un titre intéressant pour les férus de mythes et légendes, notamment avec la partie documentaire en fin d’album. Prochaine étape dans cette série, Tristan & Iseult (Mais je ne sais pas encore quand j’écrirai cette chronique exactement) !

ShayHlyn.

2 commentaires sur “L’Arche de Noé et le Déluge

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    1. faut dire que le petit fils de Noé a fait fort en le narguant et en faisant construire la tour de Babel 🤣 moi aussi, j’aurai dit « va zal jot ! » Après ça (par sûre de l’orthographe wallonne par contre 😅)

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