Scénario : Thomas Gosselin
Dessin & Colorisation : Benoît Guillaume
Éditeur : Sarbacane
128 pages
Date de sortie : 21 août 2024
Genre : tranche de vie, animaux
« Alors Jeannette ? Tu nous avais promis un grand chamboulement mental et scandaleux ? On attend ! »
Présentation de l’éditeur :
Chassez le naturel, et il revient au galop !
« Pour votre sécurité, nous vous demandons de patienter calmement dans l’enceinte du parc zoologique », répètent inlassablement les haut-parleurs du zoo de Vincennes aux visiteurs perplexes. Toutes les issues sont fermées : plus rien ni personne ne peut entrer ni sortir. Et tous les réseaux sont en berne : pas moyen de savoir de quelle catastrophe ce confinement soudain les protège. Les hypothèses fusent. Un attentat ? Une pandémie ? Une attaque extraterrestre, pendant qu’on y est ? À moins que le danger ne vienne non pas de l’extérieur, mais de l’intérieur du zoo…L’incompréhension fait peu à peu place à l’impatience, qui glisse elle-même rapidement vers la panique générale. D’autant plus que les animaux commencent à sortir de leur enclos et à se comporter comme des humains : bêtement. Sauve qui peut !

Mon avis :
Comment vous dire... ? Il y a le fond et la forme. L’idée de Thomas Gosselin est plutôt sympa et originale. Le fond. Mais concernant le graphisme de Benoît Guillaume… la forme. Comment vous dire que la forme ne m’a pas convaincue du tout ! Alors certes, le lecteur peut se rattacher à cette ambivalence entre tous ces animaux qui raisonnent comme des humains quand les touristes deviennent sauvages à l’idée d’être enfermés, mais quand même…
Y avait-il besoin que le dessin soit également indomptable ?! Il émane de cette œuvre un goût d’inachevé. Dans le scénario par exemple, on remonte le temps vers la légende mythologique d’ Épiméthée, géant qui aurait donné diverses qualités aux animaux en oubliant les êtres humains. Mais après, plus rien. De même que dans le dessin, différents indices permettent de comprendre ce qui a pu se passer pour les animaux avant d’arriver à leur séquence. Ce qui prouve une certaine minutie dans la création de “Ça dépend des animaux”.
Les idées sont donc bien là, mais le rendu est aux abonnés absents. Sans rentrer dans les détails du dessin qui m’est sorti par les yeux, tout semble brouillon. Dans le texte comme dans les traits. Que s’est-il réellement passé ? Un stagiaire étourdi qui aurait laissé la porte ouverte aux animaux ? Une rébellion de primates dont on suit la trace en parallèle de ces visiteurs perdus sans la sacro-sainte technologie actuelle ? Ou doit-on essayer de démêler les fils comme quand on veut savoir qui est venu en premier de l’œuf ou la poule ?
Soit j’ai raté un passage, soit c’est véritablement à n’y rien comprendre (si ce n’est, évidemment, l’idée principale de voir des humains agir comme des bêtes et inversement).. C’est dommage.
ShayHlyn.







C’est très rare de voir des notes aussi dures de la part de Jeanne …ça en dit long sur cette BD je pense.
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Franchement, si quelqu’un aime, je suis ok pour que la personne m’explique. Rien que le dessin, ça m’a agacée.
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J’ai aussi été surpris par tant de sévérité graphique, quant au scénario, difficile d’avoir un avis sans l’avoir lu, mais ça semble en effet assez confus voire rébarbatif !
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