Autrice : Lucie Bryon
Éditeur : Sarbacane
168 pages
Date de sortie : 21 août 2024
Genre : tranche de vie
« Te plante pas, gamin ! C’est les seuls ch’veux qui me restent ! Haha ! »
Présentation de l’éditeur :
Il était une fois… la vie !
Il était une fois… un jardinier de cimetière qui tombe amoureux d’un pleureur de tombes professionnel, au faux air de Pierrot la Lune… ou bien de fantôme ? Il était une fois… une étudiante en Art qui demande à un jeune homme de poser pour elle, nu, une nuit de Nouvel An. Il était une fois… des agents du futur envoyés dans notre présent, dans une petite ville de bord de mer, pour réparer un paradoxe temporel. Ils se surprennent à aimer déguster des glaces à l’italienne devant des couchers de soleil et ne veulent plus repartir dans leur dimension…
Et ils finirent… allez savoir ? Toutes les belles choses ont une fin… mais à choisir, qu’elle soit belle !

Mon avis :
“Happy Endings” est un titre toute en douceur qui promet à chaque fois une jolie fin. Pas forcément celle qu’on croit, pas amenée comme on l’aurait pensée, mais avec tellement de tendresse dans les formes que dans le scénario, qu’on savoure sagement ces petites histoires. Lucie Bryon choisit méticuleusement ses mots, mais c’est sans doute son dessin qui est le plus parlant.
Un encrage épais sur des traits plutôt fins, des courbes qui adoucissent les décors et les cases parfois surchargées et une touche de couleur dominante par thème, le rose pour la “bonne année”, le bleu, forcément, pour “Océan”, un méli-mélo des deux dans la suite des aventures de “Toots & Boots” pour partir dans l’orange dans un cimetière.
Si la première histoire se prête au jeu de la romance et de la tendresse amenant à une happy end, les thèmes de la science-fiction et d’un cimetière, par contre... c’est une autre affaire, que l’autrice parvient néanmoins à rendre poétique. Voire touchant avec ces deux agents spatio-temporels revenus à notre époque.
Alors, certes, le dessin ne plaira pas forcément à tout le monde (j’avoue avoir quelque-fois tiqué) mais la lecture de ce titre reste un moment paisible. Des récits courts mais qui donnent le sourire, même en déambulant entre les tombes d’un cimetière (qui est, pour moi en tout cas, la plus jolie des histoires de “Happy Endings”). Alors si l’envie de vous délasser vous prend, que vous souhaitez une lecture qui finira immanquablement bien, ce titre est pour vous, indubitablement.
ShayHlyn.







C’est mieux de se délasser que d’ôter ses lacets !😜
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j’avoue 😅
mais rien de mieux que de se délasser après avoir délacé ses lacets 😁
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