La Dame de la Tour
Scénario : Cyrielle Blaire
Dessin : Maïlis Colombié
Colorisation : Maïlis Colombié & Drac (assistées par Camille Dumaye)
Éditeur : Delcourt
Date de sortie : 17 janvier 2024
Genre : fantasy, aventure, légendes
« L’épée de pouvoir est fille de la foudre et du tonnerre. Seul un cœur pur peut prétendre la brandir à nouveau. »
Présentation de l’éditeur :
Ce récit de fantasy à la profondeur insoupçonnée nous entraine dans la quête effrénée d’un frère empli de remords à la recherche de sa soeur aînée mystérieusement disparue.
À la mort du Seigneur de la Tour, son frère prend possession du château. Absalon a tôt fait de vouloir mater tout esprit de rébellion chez sa sœur Elaine et organise un grand tournoi pour la marier. Celui qui rapportera la légendaire épée du roi Léoden gagnera sa main. Mais au fil des épreuves, un chevalier inconnu se distingue…

Mon avis :
S’il est dit qu’il faut s’aider du passé pour forger l’avenir, gageons que Cyrielle Blaire s’est inspirée de contes et légendes anciennes pour créer ce tome de “Les Songes du Roi Griffu” intitulé “La Dame de la Tour”. Férue de légendes moi-même, j’ai immédiatement songé à l’avenir promis à Dame Berthe de La-Roche-en-Ardenne (Belgique) pour qui un tournoi s’était organisé et lors duquel un petit chevalier fit son apparition pour battre ses adversaires.
Dans ce tome, nous avons même un petit clin d’œil à Excalibur des légendes Arthuriennes, voire à Galadrielle dans le Seigneur des anneaux. Loin de déplaire, ça donne une impression de familiarité avec le récit que nous lisons tout en apportant une pointe de nouveauté. On jongle tour à tour d’un héros à l’autre. La dame de la Tour qui prend sa revanche, le jeune Owein tantôt narrateur, tantôt acteur et les chevaliers qui s’ajoutent à notre duo principal.
Le graphisme de Maïlis Colombié reste énigmatique quant à lui. Un petit “je-ne-sais-quoi” qui laisse perplexe à savoir si on aime ou pas. Des traits anguleux, des couleurs uniformes que l’ont doit à la dessinatrice assistée par Drac et Camille Dumaye, qui manquent de variations et de chaleur. Les teintes sont plutôt froides, voire ternes, ce qui gâche un peu l’engouement de cette aventure pour le moins intéressante.
Ce qui maintient le lecteur sont sans nul doute les questions soulevées, ainsi que la fin ouverte à de nouvelles aventures rebondissantes ! Alors, attendons de voir.. de lire plutôt. En espérant que Cyrielle Blaire parvienne à quitter les sentiers battus des légendes d’antan pour forger sa propre épopée et que ses dessinatrices illuminent davantage les scènes. Affaire à suivre !
ShayHlyn.



J’ai le même sentiment pour le dessin….c’est un peu ambivalent comme ressenti.
J’aimeJ’aime