La fabrique des enfants dieux
Auteurs : Juliette Fournier & Jean-Gaël Deschard
Éditeur : Glénat | Vent d’Ouest
56 pages
Date de sortie : 31 janvier 2024
Genre : fantasy, jeunesse
« J’ai pas demandé à boire ce liquide immonde… ni à vomir… ni à souffrir pendant des jours… tout ça pour devenir un nouveau pantin pour la reine. »
Présentation de l’éditeur :
Parfois, avoir des super-pouvoirs est tout sauf une bénédiction.
Issue d’une famille d’agriculteurs menacée par la famine, Asmodée est vendue par son père à la puissante reine Bérénice. Dans son royaume où la misère côtoie la richesse, certains enfants abandonnés ont curieusement développé des pouvoirs extraordinaires : ils sont désormais ce qu’on appelle des Semi-Déus ! Oni a le don de dupliquer les objets tandis que d’autres comme Namielle peuvent soigner les blessés ou encore se rendre invisibles. Mais seule Asmodée possède le pouvoir unique de métamorphe. Faisant désormais partie d’une élite vénérée par la population, elle peut changer son apparence à l’infini. Pourtant, c’est au prix de terribles souffrances que la jeune fille s’est transformée… Car personne ne sait vraiment ce qui se trame derrière les murs du palais. Comment la reine se joue-t-elle de ces enfants élevés à servir ses intérêts et à assurer la prospérité de la cité ? Et que deviennent ceux pour qui l’expérience tourne mal ? Ce qui est certain, c’est que leurs capacités hors normes attirent la convoitise des autres cités… Quand le prince de Méridan se présente devant sa majesté, le secret le mieux gardé risque d’éclater au grand jour. Pour éviter que les Semi-deus ne lui échappent et que les dirigeants de la ligue n’apprennent la vérité, la reine a un plan. Et Asmodée pourrait lui être fort utile…
Cette nouvelle série romanesque qui met à l’honneur l’imaginaire nous promet une aventure trépidante, machiavélique et remplie de suspense dans un univers empreint de mystère. Une grande série qui s’annonce d’ores et déjà captivante avec un florilège de personnages intrigants et une héroïne attachante pour découvrir un monde au-delà des apparences…

Mon avis :
Je n’aurais qu’un mot “voilà” parce que Glénat a tout dit dans son résumé ci-dessus. Mais développons quand même un peu.. La couverture est engageante, une impression de Studio Ghibli avec cette dame en arrière-plan, visage carré, chignon grisonnant laissant apparaître les rides de son front. Difficile de ne pas penser à la mamy légendaire de Miyazaki. Le graphisme de notre duo d’auteurs est d’ailleurs d’inspiration nippone, indéniablement !
Alors, on n’hésite pas à commencer notre lecture avec cette carte en début. Par ce biais, Juliette Fournier & Jean-Gaël Deschard nous plongent directement dans l’ambiance et l’univers qu’ils ont créés. Pour un public jeune, (pré)ado, c’est intéressant. Ils sont subtilement happés hors des mangas qu’ils plébiscitent davantage, vers le format classique d’une bande-dessinée. Les plus aguerris, quant à eux, auront peut-être plus de mal avec ce mélange un peu fourre-tout. Visuellement, chaque planche renvoie l’idée de capture d’écran d’un animé riche par ses décors et ses personnages, l’histoire quant à elle exhale un maximum d’inspirations venant de toutes parts.
Les personnages semblent tirer leurs noms de divinités du monde entier, comme la petite Mery qui va devenir, une fois Semi-Déus, Asmodée (un des seigneurs de l’Enfer dans la Bible quand même, rien que ça). Même si le dessin est précis et minutieux, lui aussi semble venir de partout, comme une cabane occidentale, un château asiatique, … heureusement que nous sommes dans une légende fantasy.
Du coup, il faut véritablement se mettre dans la tête d’un (pré)ado pour apprécier ce premier titre, “La fabrique des enfants dieux”, à sa juste valeur. Une série qui engage les jeunes dans la voie de la BD et peut-être permettre aux connaisseurs de conseiller des titres avec lesquels on pourrait trouver des similitudes, comme tous les chefs d’œuvres des studios Ghiblis, en passant par “Freya, dans l’ombre du prince”, … mais tout ceci fleure bon le manga, non ?!
ShayHlyn.





Il manque la séparation.
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Il me semblait aussi que la présentation était très haute !
Je ne sais si fleurer bon le manga est une qualité, mais déjà les grands yeux de la gosse y font penser !😅
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