Copenhague.

Dessin : Terkel Risbjerg
Scénario : Anne-Caroline Pandolfo
Éditeur : Dargaud.
Date de sortie : 02 février 2024.
296 pages
Genre :voyage en absurdie.

«Viens plutôt partager notre hareng-cannelle, c’est recette très danois. »

Le résumé éditeur.
Fatiguée par la vie à deux avec sa fille adolescente, Nana Miller s’envole, sur un coup de tête, pour un petit séjour de rêve à Copenhague, la ville des contes de fées. Son arrivée est bouleversée par une annonce presque irréelle : on a découvert, en plein centre-ville, un corps… Mais pas n’importe quel corps… Le corps d’une sirène !
Le Danemark est en émoi, on décrète un deuil national. Les habitants s’enferment chez eux, les rues se vident, les aéroports sont hors service. Nana est bloquée loin de sa fille, pour une période indéterminée. Dans son hôtel presque désert, Nana fait la connaissance de Thyge Thygesen, grand farfelu terriblement attachant, qui va devenir son compagnon d’infortune.
Détectives de pacotille, ils repèrent un type un peu louche qui traîne sur les lieux du drame. Ils se prennent au jeu, le pistent et se retrouvent embarqués dans une histoire trop grande pour eux. Thyge entraîne Nana au cœur de cette ville de contrastes, entre féerie et modernité.

Mon avis.

“Tching-Boum! Tching-Boum! Tra-la-la-la-la! (bis)
C’ èst nos-ôtes lès pus djoyeûs, c’èst nos-ôtes lès pus-ureûs… »

-Mais c’est quoi qu’on entend dehors Cowboy, on dirait une manifestation d’agriculteurs de Polleur ?
-Mais Indien, c’est la fanfare de Malmedy qui répète pour son cwarmé.
-Ah mais non, ils font trop de bruit ces awarés. Moi je pars à Copenhague.
-Copenhague ! Et pourquoi pas Houte-Si-Plou t’en qu’on y est !
-Mais Cowboy car à Copenhagen , il y a des …sirènes( pim pom pim pom) et que ça me fait penser à Alexandrie . Ah aaah , voiles sur les filles !
-Prend ton Barracuda et on y va illico mais sans ta fille, on la laisse là à surveiller notre frigo.

Quelques jours plus tard chez les Danois.

-J’ hallucine, mais c’est un caniche rose qu’on voit à coté du président du club des cactus.
-Nom d’un chien !
-Mirza.
-Non, nom d’un chien, c’est son nom.
-On ne serait pas en Absurdie au lieu du Danemark là ?
-Là clairement, en plus ma vue est en mode chewing-gum, les dessins ont l’air de se distendre dans tous les sens. Une sorte de gros délire psychédélique mais avec beaucoup de tendresse. On adore la candeur des personnages et c’est avec un gros sourire qu’on referme cet album.
– Ah je vois ta chronique est en osmose avec l’album alors !
-Eh bien oui, j’y ai même retrouvé l’ humour un peu décalé de panique au village.
-Moi j’adore !

Samba.