Wahkan

Scénario : Maxe L’Hermenier
Dessin : Alexis Sentenac & Brice Cossu
Colorisation : Piky Hamilton
Éditeur : Dupuis
72 pages
Date de sortie : 12 janvier 2024
Genre : Steampunk, policier

« Bon sang ! Il faut arrêter de fouiner sans véritable preuve !!! Beaumont est un honnête notable qui n’a rien à voir avec ces meurtres…  »

Présentation de l’éditeur :

Paris, 1889, alors que l’exposition universelle bat son plein, un mystérieux tueur en série sévit dans les hauteurs de la tour Eiffel, joyau de la capitale française. Le gouvernement tente d’étouffer l’affaire pour ne pas perturber les célébrations, nuire aux affaires en cours ou pire encore, fermer définitivement le monument qui ne fait déjà pas l’unanimité du gotha parisien.

La jeune inspectrice Éléonore Kowalski va devoir compter sur l’aide de Jules Castignac, une nouvelle recrue fraîchement diplômée et un tantinet excentrique si elle veut débusquer le coupable avant que la malédiction de la grande dame de Paris ne fasse les choux gras de la presse à scandale. Plutôt que de suivre les recommandations de son irascible supérieur hiérarchique, Éléonore va suivre son instinct et embarquer son nouveau collègue dans une traque à mille à l’heure au cœur de la ville lumière.

Des sombres ruelles au Jardin d’Éden, un claque* tout ce qu’il y a de plus distingué, en passant par Notre-Dame, nos valeureux policiers vont découvrir un lien étrange entre les meurtres et une créature divine. Une créature baptisée… Wahkan.

Un récit d’aventure et de genre mené tambour battant par Brice Cossu et Alexis Sentenac, deux auteurs vedettes de Dupuis et co-dessinateurs de Goldorak, associés au prolifique scénariste Maxe L’Hermenier.

* maison close.

wahkan_Cossu_Sentenac_Lhermenier_Dupuis_Steampunk_extrait

Mon avis :

Une couverture qui laisse perplexe. Futuriste, steampunk, voyage dans le temps ? Sans lire le résumé, voilà toutes les questions qui peuvent se poser de prime abord vu toutes les informations fournies. Mais quelques pages suffiront à comprendre que le Steampunk aura eu les faveurs des auteurs. 13 ans de dur labeur pour le trio qui a donné naissance au Wahkan !

Si l’intrigue de Maxe L’Hermenier se tient plus ou moins, il y a quand même de quoi en perdre son latin. Rappelons que nous sommes en 1889, à Paris. Or, le personnage principal est une inspectrice de police au célèbre quai des orfèvres. Mais n’étant pas une série historique à proprement parlé, ça passe. De même que la coiffure avec moult dreadlocks de son nouvel assistant ou encore la tenue punk moderne de la secrétaire…en mini-jupe (?!?)

L’histoire fait, quant à elle, penser, au début en tout cas, à Jack L’éventreur. Un tueur en série dans un lieu populaire de la capitale... heureusement que l’auteur révise sa copie pour partir sur d’autres sentiers, hélas déjà souvent battus, mais qui peuvent se dévoiler intéressants. Trop peut-être pour pas assez de pages finalement. C’est dommage.

Le graphisme répond toutefois à l’appel, en rappelant néanmoins les incohérences de styles (surtout vestimentaires) mentionnées plus tôt. Les visages sont expressifs à souhaits, les décors remarquables sans oublier le découpage atypique qui accroche le regard et font finalement de “Wahkan” une lecture intéressante, mais qui aurait pu être plus cohérente à bien des égards. Débutant sous de bons augures pour se perdre un peu au fil des pages dans un album qu’il aurait sans doute été plus judicieux d’allonger en série pour mieux approfondir les thèmes abordés…

ShayHlyn.

2 commentaires sur “Wahkan

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    1. C’est exactement ça. Beaucoup d’idées qui auraient méritées d’être étoffées. Le costume du tueur, l’aboutissement du « rituel ».. mieux détaillé aurait amené plus de cohérence et donc une meilleure cote.

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