Je suis tombée dans un jeu de Harem Inversé ! T01

Scénario & Dessin : Goya
œuvre originale : Inui
Éditeur : Sikku | Michel Lafon
240 pages
Date de sortie : 13 juillet 2023
Genre : Webtoon Isekai, romance

« Esten est tombé amoureux du personnage principal de ce jeu. Être forcé à coucher avec une femme qu’il déteste tout en en aimant une autre… ce doit être un cauchemar. »

Présentation de l’éditeur :

Dur réveil quand on se retrouve dans le corps de la terrifiante princesse impériale Elvia. D’autant plus qu’il s’agit de la méchante d’un jeu vidéo vouée à mourir dans d’atroces souffrances. Pour échapper à ce destin funeste, une seule solution : s’impliquer dans la vie du château, forger des alliances, et contrecarrer les manigances de l’intrigante Urielle, l’héroïne du jeu, prête à tout pour l’emporter !

Mon avis :

Mais où suis-je tombée ? Voilà la question que nous partageons avec l’héroïne de cette histoire rocambolesque ! Mais qu’à cela ne tienne, c’est devenu monnaie courante, ces derniers temps, de plonger dans des récits – dans ce cas-ci, un jeu vidéo – où notre personnage principal se retrouve dans la peau d’un protagoniste secondaire, mais doté d’une certaine importance quand même, qui va techniquement, bientôt mourir…

Cette fois-ci, place non pas à de l’’aventure – quoique – mais du harem inversé. Un style de jeu romantico-érotique où la joueuse doit remplir des missions tout en s’attirant les faveurs de jeunes hommes pour l’aider dans sa quête. Autant dire que ça peut vite devenir olé-olé ! Dès lors, si cette jeune femme, précisément, était tombée dans son jeu favori : ça aurait le comble de l’extase. Mais notre héroïne ne connait ni le jeu, ni le contexte, ni même la vie de celle qu’elle incarne. Ce qui s’avère être délicat vu la personnalité de cette princesse impériale Elvia…

Inui, l’autrice de l’œuvre originale, s’est donc donné à corps perdu dans un style de jeu à la mode en Asie. Il en existe de toutes les sortes et pour tous les genres. De ce côté-ci du globe, on connait davantage la réputation de ceux destinés aux jeunes hommes, dont on peut retrouver les héroïnes dans des mangas osés, catégorie « public averti ».

Une aventure un peu déroutante de prime abord, quand on n’est pas adepte de ce concept, mais que Goya met en valeur de façon assez alléchante. Les personnages sont beaux, les vêtements d’époque somptueux et mine de rien : c’est intrigant de suivre cette aventure qui peut partir en scène romanesque – voire plus si affinité – toute en maintenant une certaine pudeur pour laisser place à l’imagination des demoiselles conquises. Du coup : on trouve où ce genre de jeu, hm ?!

ShayHlyn.