En bref : Dai Dark T2

Auteur : Q-Hayashida
Editeur : Soleil Manga
Genre : Fantastique – Horreur
Sortie : le 6 juillet 2022

L’odyssée spatiale de Sanko Zaha se poursuit et non sans embûches.  Tous tentent de s’accaparer son ossature, quels que soient les moyens utilisés. Sa prochaine escale : le magasin autonome dérivant où l’on peut dénicher à peu près n’importe quels matériaux connus dans l’univers. Pour y faire ses emplettes, il suffit de se laisser guider par une chenille électrique. En chemin, Sanko rencontre un groupe de biobots, des individus bien vivants mais robotisés et abrutis par des drogues puissantes, leurs permettant d’accroitre leurs compétences de manière quasi illimitée.

Bien que l’univers de Dai Dark repose sur un nombre colossal de squelettes et d’artifices reliés autour de ceux-ci, allant d’une brocante géante pour se ravitailler, de grottes constituées d’ossements ou de figurines limitées dont chaque protagoniste tente de s’accaparer, il n’en demeure que l’œuvre se veut volontairement puérile, gentillette et parfois même grotesque car qu’avons-nous à nous mettre sous les dents si ce n’est une répétition quasiment illimitée d’un schéma narratif reproduisant systématiquement les mêmes éléments.

Des spécimens qui se chamaillent pour obtenir de meilleurs os, des squelettes surpuissants capables du pire, et cependant pour notre plus grand inconfort, aucune peur ni sursaut de notre siège ne nous sera attribué. Jamais, Dai Dark ne provoque la moindre peur. Et c’est bien dommage ! La qualité graphique de Q-Hayashida torpille  le lectorat d’une agilité remarquable mais à force de surcharger l’arrière-champ, on se repent presque d’avoir démarré cette lecture.

Bref, Dai Dark s’adresse à un public de niche, ceux et celles qui ne seront pas perturbés par cette avalanche de brumes noirâtres taillées dans du cristal de crâne.
Coq de Combat