Scénario : Patrice Ordas
Dessin et couleurs : Philippe Tarral
Éditeur : Bamboo – Grand Angle
56 pages
Date de sortie : mars 2023
Genre : fiction historique
Les grandes époques de l’histoire américaine vues à travers le prisme du journalisme.
Présentation de l’éditeur
1848. La presse écrite fait ses débuts avec l’apparition de machines d’imprimerie modernes et coûteuses. Grâce à l’invention du Pony Express, l’information est diffusée à un large public qui se passionne pour les grands récits illustrés. Les idées révolutionnaires, telles que l’abolition de l’esclavage, émergent et se propagent. C’est au cœur de cette épopée dans l’Ouest américain que naît l’histoire d’amour entre Alexandre, petit-fils de Nathan, fondateur du Journal, et Joséphine, une jeune artiste métisse.

Mon avis
70 ans après les évènements du tome 1 qui narrait les grands débuts de la presse écrite aux États-Unis, nous retrouvons les deux familles Prius et Ellis, toujours en conflit. Nous sommes en 1848, l’industrialisation ainsi que la modernisation des techniques et des idées fait son chemin. Les grosses rotatives apparaissent permettant d’imprimer vite et en quantité. La presse s’enrichit d’illustrations faites par des graveurs qui immortalisent ce qu’ils voient en sillonnant le pays. Les moyens de communication s’accélèrent et les informations se diffusent plus vite et se veulent de plus en plus proche du terrain.
Dans ce deuxième tome qui prend une tournure de western, les deux familles qui constituent le fil rouge de la série s’affrontent toujours, notamment ici sur les idées. Quand l’un est esclavagiste, l’autre se met en couple avec une jeune femme noire, dessinatrice, qu’il emmène avec lui en reportage dans l’ouest pour rendre compte de la ruée vers l’or.
Outre l’Histoire de la presse, Patrice Ordas aborde les thèmes qui font l’histoire des États-unis, comme le racisme, la conquête des territoires de l’ouest, l’appât du gain, le business. L’approche est intéressante et richement documentée, mais la narration reste poussive et manque de fluidité.
Philippe Tarral propose un dessin réaliste et expressif aux multiples clins d’œil au 7e art. Le lecteur averti reconnaîtra même un personnage emblématique des aventures de Blueberry.
Dommage que cette instructive fiction historique soit gâchée par les couleurs criardes qui mangent le dessin et nuisent parfois à la lisibilité.
Loubrun

« un personnage emblématique des aventures de Blueberry » : le general tete Jaune ?
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Perdu. C’est un type pas mal porté sur la boutanche !
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Mc Clure ?😉
Il y a un lien avec les footeux Fortyniners de San Francisco ?
Je te trouve un peu sévère avec ta note graphique🤔
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c’est la faute aux couleurs. ça ne se voit pas trop sur cet extrait mais elles sont très criardes et chargent beaucoup trop le dessin qui devient du coup parfois difficile à lire.
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