Scénario : Jeff Lemire
Dessin : Andrea Sorrentino
Éditeur : Urban Comics
143 pages
Date de sortie : 28 octobre 2022
Genre : Fantastique
Able confiance Laïka. Able pas confiance gens. Able rester avec Laika.
Présentation de l’éditeur
1957. L’URSS envoie la chienne Laïka en orbite autour de la Terre. Deux années plus tard, les États-Unis réitèrent l’expérience avec l’envoi de deux singes, Able et Baker. Les morts successives des cobayes des missions Spoutnik 2 et Jupiter scellèrent la fin des programmes russes et américains de conquête de l’espace pour réorienter les efforts des deux empires vers l’armement. Lors du démantèlement d’un projet spatial à Cape Canaveral, un scientifique – le docteur Donald Pembrooke – met cependant la main sur un relevé qui prouverait contre toute attente que les animaux auraient survécu…
Mon avis
Si vous aimez les histoires de S.F des années 70, genre les pensums incompréhensibles de Roger Zelazny, Isaac Asimov ou encore Stanley Kubrick, ce roman graphique est pour vous ! Personnellement je n’y ai rien compris. Jeff Lemire se perd dans des méandres métaphysiques (rassurez-vous il n’y a pas Dieu, quoique…) et nous ennuie profondément des les premières pages. Les animaux sacrifiés au nom de la science ne sont pas morts, ils ont été enlevés, par qui ? pour quoi ? on n’aura aucune explication à cela. La technicienne russe aime son chien Laïka et passe sa vie à essayer de planifier son retour. Comment ? on ne nous l’explique pas non plus. le docteur Pembrooke met le doigt sur un mystère que tous les hauts gradés, russes comme américains, semblent connaître (et c’est pourquoi ils ont abandonné la recherche spatiale) mais on ne saura pas quel est ce mystère. L’aventure se finit en 2024 en République soviétique de Suède puis au Danemark qui fait partie de l’Union Soviétique Européenne ce qui rajoute un peu plus à l’angoisse et au mystère de cette invasion avérée dont on ne nous donnera pas plus d’explications. Si l’on rajoute à cela qu’il n’y a pas de dialogues ou si peu et beaucoup d’illustrations qui me rappellent mes cours de géométrie (s’est pas fait chier le Sorrentino), on ressort de l’aventure avec une impression d’être passé à coté de quelque chose ou que, en fait, il n’y avait rien à voir ou à comprendre. A la fin de la lecture j’ai surtout ressenti une grande tristesse pour le peu de cas qu’ont fait les scientifiques de leurs pauvres cobayes qui souffrirent de stress, de confinement et qui finalement grillèrent dans l’espace sans que l’homme ait tiré une quelconque avancée de leur sacrifice. Navrant.
JR
A savoir:
Pendant des années on n’a pas su exactement comment était morte la pauvre Laïka. L’U.R.S.S indiquait qu’elle était morte d’ asphyxie à cause du déchargement des batteries ou qu’elle avait ingéré de la nourriture empoisonnée pour lui éviter les affres de l’incinération de la capsule lors du retour vers la Terre, etc. Puis en 2002, l’un des « scientifiques » ayant participé à l’envoi de la capsule, le docteur Dimitri Malachenkov, déclara que la chienne était morte 5 à 7 heures après le lancement de Spoutnik 2 à cause du stress intense (son rythme cardiaque avait multiplié par trois) et d’une défaillance du système de ventilation de la capsule. Il rajoutait qu’il regrettait d’avoir utilisé la chienne au vu du peu de résultats obtenus par cette opération pour la recherche spatiale soviétique.
Avec l’amour que je porte aux animaux, je me dis qu’on aurait dû envoyer tous ces connards de scientifiques jouer les cobayes de l’espaces !🙄
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les politiques, pas les scientifiques 😉
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Moi j’ai lu « animaux sacrifiés au nom de la science »… donc, quelle que soit leur fonction, ce sont des connards, point barre !🙄
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C’est un scientifique russe et pas un politique qui a déclaré l’inutilité d’avoir envoyé la chienne mourir dans l’espace ! Et c’est au nom de la Science que la recherche spatiale fut démarrée.
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