Scénario : Donny Cates, Eliot Rahal
Dessin : Geoff Shaw, Stephen Green
Éditeur : Urban Comics
197 pages
Date de sortie : 15 avril 2022
Genre : super-héros
Un conseil : si tu me braques, tire. Ça vaut mieux pour toi.
Présentation de l’éditeur
Dans un monde capitaliste, tout a un prix, même combattre le crime ! Il est donc naturel que les super-héros empruntent de l’argent pour financer leurs améliorations génétiques, leur matériel de haute technologie et autres ordinateurs pour traquer les vilains. Mais leurs dettes explosent et les frais de gestion super-héroïque impayés s’accumulent. Pour y remédier, une seule solution, faites appel aux « Impayés » (The Paybacks) ! Cette équipe de recouvrement composée d’anciens héros en faillite se chargera de saisir le matériel et les bases secrètes de tous les mauvais payeurs !
Mon avis
M. Pierce est un usurier, mais pas n’importe lequel ! Il ne prête de l’argent qu’aux super-héros. Et si l’un ou l’autre ne rembourse pas à temps, pas de problème, il envoie « The Paybacks » qui enrôleront de force l’indélicat dans leur équipe afin qu’il travaille lui aussi pour Pierce. Car l’équipe est composée de héros n’ayant pas payé leur dette et qui travaillent maintenant pour l’usurier (sous contrainte grâce au bracelet explosif qu’ils portent tous au poignet). Avec ce concept pour le moins plaisant, Donny Cates nous montre de nouveau sa passion pour les comics et nous présente un récit palpitant dans lequel il malmène à plaisir les deux grands que sont DC et Marvel Comics. Les personnages sont complètement déjantés et l’action, menée tambour battant, finit souvent en pure (et jouissive) violence. Le personnage du « Chauffeur », qui emmène le groupe dans son van pour récupérer les impayés, est plutôt intéressant et les antagonismes entre les membres du groupe n’est pas sans rappeler une autre équipe fameuse, la Suicide Squad. Nous avons même le traître au sein de l’équipe qui travaille pour un mystérieux personnage voulant s’accaparer le juteux business de Pierce. Cependant on se retrouve à la fin de l’album avec une impression de manque comme si on avait loupé le coche quelque part… Et c’est dommage car on attendait plus de ce récit et espérait une finale en apothéose que nous n’avons pas. Sinon il reste l’art de Geoff Shaw toujours au top.
JR
Comme quoi l’argent dirige le monde même les super héros
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