La cité qui rêve
Scénaristes : Julien Blondel & Jean-Luc Cano
Dessinateur : Julien Telo
Editeur : Glénat
Genre : Fantastique
Sortie : le 28 avril 2021
Avis de l’éditeur :
Troublé par les dernières paroles de l’Empereur Saxif d’Aan, Elric se lance à la recherche des ruines de R’lin K’ren A’a, cité originelle des Melnibonéens, où il espère trouver la preuve que ses ancêtres étaient purs avant d’être pervertis par le Chaos.
Mon avis :
Smiorgan, Dharmit et les autres compagnons d’Elric Attendent patiemment son retour. Tous sont réunis pour livrer bataille et l’aider à détruire son propre empire. Mais que recherche Elric en renonçant à son trône parti dans une quête pour une cité lointaine ? Des réponses quant à ses origines de ses lointains ancêtres.

Direction R’Lin K’Ren A’a où tout peut se produire. Tout d’abord, survivre à la jungle peuplée par le seigneur des insectes, des créatures mi-aquatiques, mi-reptiliennes avides d’âmes égarées. Ensuite la cité elle-même et ses fondements archéologiques où réside le dernier des Xéans – l’être condamné à vivre (le bonhomme a malgré tout 10.000 ans) et enfin la bibliothèque disposant des tonnes d’ouvrages, de grimoires relatant l’arrivée des premiers Xéans et leur civilisation.
Mais l’histoire de ce peuple est destinée à être oublié, Elric devant affronté un adversaire colossal : le seigneur des sept ténèbres Arioch …
Voici une intrigante fresque mystique pour laquelle un héros torturé perdra tout, jusqu’à sa propre âme ou ce qui lui en reste. Tribulations, tortures mentales et physiques l’accompagneront tout du long jusqu’au tréfonds de son propre enfer. Amis ou compagnons chuteront tandis qu’Elric survivra avec ce goût amer d’être davantage spectateur face à cette destinée peu glorieuse.

Julien Blondel & Jean-Luc Cano livrent un constat d’héroic fantasy tout à fait plaisant.Une épopée où règnent des créatures surnaturelles, certaines potentiellement dangereuses, d’autres quasiment hors de portée même pour un héros de la trempe d’Elric. Puis viennent les déluges, les dragons et tourbillons de feu, qui créent une brèche du néant. Une excellente adaptation de l’œuvre originale de Michael Moorcock, clôturée ici pour ce premier cycle.
Une trame surprenante qui manque hélas de clairvoyance graphique. Certes, le dynamisme est omniprésent, peu voire pas du tout de temps mort ne sont à dénoncer, et quand bien même les couleurs de Stéphane Paitreau régalent l’atmosphère glauque et enivrant, le constat demeure le même : on a difficile à s’immiscer totalement, dû à un trait trop familier, pas assez innovant.
L’intention graphique est présente mais ne joue pas la carte de l’originalité. Et pour de l’héroic fantasy de cet acabit, il en faut énormément.
Coq de Combat





Oui, il faut laisser ce genre de personnage aux américains qui sont experts en la matière !
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J’ai le premier tome qui m’avait beaucoup plu. Je remarque que ce ne sont pas du tout les mêmes dessinateurs (plus de Didier Poli, Robin Recht, Jean Bastide)…une relation de cause à effet dans cette apparente baisse de qualité graphique?*
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