Auteur :Kentaro Miura
Editeur : Glénat
196 pages
Genre : Heroic Fantasy
Sortie : le 17 avril 2019
Berserk revient en force. Il l’a toujours été bien entendu mais durant une dizaine de volumes, la trame s’aventurait à contre-courant. Les prochains tomes, qui espérons le, ne s’étendent pas trop dans le temps, résonneront à coup sûr !
Avis de l’éditeur :
À Elf Helm, le groupe de Guts rencontre le “roi des pétales virevoltants” qui connaît un moyen de rendre la raison à Casca. Empruntant le couloir des rêves, Schierke et Farnèse sont descendues tout au fond de l’esprit de la jeune fille et rassemblent des fragments de ses souvenirs. Elles arrivent enfin au dernier ! Casca redeviendra-t-elle comme avant ? De son côté, la nouvelle troupe du Faucon menée par Griffith prend une nouvelle initiative…
Mon avis :
Il aura fallu une dizaine d’années de patience. Non pas depuis le dernier tome sorti, bien que nous n’ayons droit qu’à un seul tome par année, ce qui soyons clairs, n’est certes pas énormément lorsqu’on parle d’une série manga à rallonge, à raison de 3 voire 4 tomes par ans, mais bien une décennie passée depuis que l’héroïne Casca ait perdu la mémoire.
Ce 40ème tome marque donc de son empreinte un tournant tant attendu. Et pourtant, en dépit du fait que la belle brune ait retrouvé une majeure partie de ses facultés cognitives, un voile sombre demeure sur certains aspects de sa mémoire. Et puisque Kentaro Miura joue au chat à et la souris avec ses lecteurs, il était donc tout à fait logique que ce tome ne soit en totale harmonie avec nos aspirations profondes, si bien que sa rencontre avec Guts semble être plus que chaotique.
Schierke & Farnèse reviennent des tréfonds de la mémoire de Casca, y rencontrent Guts, sous l’apparence métaphorique d’une chien égaré des enfers, traînant un cercueil tel un récit mystique.
Un chemin qui emporte nos héros vers les profondeurs abyssales, où règnent chaos et créatures diaboliques.
Une fois parvenu à appréhender les derniers éléments qui privèrent la mémoire de Casca, la belle pu donc revenir à elle. Sauf, que la rencontre avec Guts provoque un cataclysme laissant sur le coup le lecteur totalement désorienté.
Jouant forcément avec nos nerfs, Kentaro Miura délaisse nos deux tourtereaux et nous offre un spectacle alléchant de champs de batailles mettant en relief Griffith et ses conquêtes.
La qualité graphique, comme c’est systématiquement le cas , est juste incomparable, complètement bluffant et hors normes. Ajoutons à cela, un tome qui la majeure partie du temps se déroule dans la pénombre et permet toutefois d’offrir un véritable festin pour les yeux. Certaines planches à couper le souffle, marquent indéniablement l’histoire du mangaka et démontrent l’étendue de son savoir, ô combien sans limites…
Vous l’aurez compris, Berserk revient en force. Il l’a toujours été bien entendu mais durant une dizaine de volumes, la trame s’aventurait à contre-courant. Les prochains tomes, qui espérons le, ne s’étendent pas trop dans le temps, résonneront à coup sûr !
Coq de Combat
J’ai lu que bcp d’avis font un rapprochement avec GOT , tu confirmes ?
J’aimeJ’aime
Coq de Combat n’a pas vu tout GoT, mais de ce qu’il a vu, Bersek va quand même un peu plus loin du côté obscuuuuur
J’aimeJ’aime