L’envol du Phénix
Scénariste : Philippe Thirault / Willy Duraffourg
Dessinateur : Federico Nardo
Éditeur : Glénat – Collection Grafica
56 pages
Sortie : le 29 août 2018
Sans prétendre à révolutionner le polar mafieux, loin de là, Macao demeure toutefois un divertissement honorable.
Avis de l’éditeur :
Retenu dans le casino géant de Kwan Tao, Leon commence à se passionner pour le travail qu’il a accepté, l’écriture de la légende du magnat. Venu d’une famille de paysans chinois, Kwan Tao a vécu une existence hors normes, et a atteint les cimes du pouvoir, protégé par une chance insolente. Seulement cette bonne étoile semble le quitter : atteint d’une tumeur au cerveau, Kwan Tao n’en a plus pour longtemps à vivre. Et son empire attire la convoitise. Il est urgent pour Leon de finir son travail au plus vite avant de se retrouver englouti par les remous de l’histoire… Mais en aura-t-il le temps ?

Mon avis :
Macao, issu de la République populaire de Chine s’avère être la nouvelle plaque tournante des plaisirs en tous genres. Vous êtes joueur ? Vous trouverez des casinos 24/7, dont les éclairages lumineux n’ont rien à envier à Las Vegas. Vous souhaitez des filles ? Massage, finition ? Brune, blonde, tatouée ? A la demande… L’envers du décors est tout autre, avec ses règlements de compte, sa violence et son appât du gain à l’excès.
Ce second opus – L’envol du Phénix propulse Léon, là où il souhaite être pour rédiger son travail d’écriture – la biographie de Kwan Tao. Son talent de journaliste va pencher sur une enquête criminelle, concernant la mort douteuse de nombreuses filles de joie. Esclaves sexuelles conditionnées pour une élite sélectionnée sur le tas, Léon panique à l’idée que la fille dont il s’est amouraché, ait fini de la sorte.
Entre guerre de clans, et prise de pouvoir, ce jeune écrivain se retrouve contre son gré au cœur d’une sombre affaire. Un Kwan Tao mourant, son fils qui désire reprendre le flambeau de la triade, un passé liant deux amis dont Kwan Tao épris de la même femme, et Léon, qui au travers de son roman découvrira des éléments sur ses ancêtres.

La partie graphique est assurée par Federico Nardo, et d’un point de vue général, vaut agréablement le détour. Des planches savoureuses mises en relief par des protagonistes à fière allure. Une dynamique constante, alternant scènes familiales et flashbacks des années plus tôt.
Une once érotique, très légère, mais qui plaira aux aficionados.
Sans prétendre à révolutionner le polar mafieux, loin de là, Macao demeure toutefois un divertissement honorable.
Coq de Combat






j’ai ajouté une petite vidéo pour connaitre un peu mieux cette ville.
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Quand est-ce que la Samba Team se retrouve là-bas pour la prochaine rencontre ? 😜
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oui ce serait sympa de se revoir tous pendant un WK .
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