La bobine d’Alfred

 

Scénario : Malika Ferdjoukh, Nicolas Pitz
Dessin : Nicolas Pitz
Éditeur : Rue de Sèvres
89 pages
Date de sortie :  21 mars 2018
Genre : Adaptation d’oeuvre littéraire


Attention.

N’entrez pas quand la lumière est rouge.

Présentation de l’éditeur:

Harry Bonnet, 16 ans, fils d’un cuistot montmartrois, est fou de cinéma. Comment s’est-il retrouvé à Hollywood ? C’est simple. Il lui aura suffi d’une gifle, d’une caille rôtie et d’une assiette de pommes de terre pour traverser l’Atlantique et atterrir sur la colline mythique. L’Amérique ! Des stars à tous les coins de rue ! Une nuit, il s’introduit en catimini sur le plateau n° 17, remplace au pied levé un second rôle souffrant et… tombe nez à nez avec Alfred Hitchcock. Le metteur en scène le plus célèbre du monde commence le tournage d’une pièce de J. M. Barrie, Marie Rose. C’est un secret absolu. Le film porte un faux titre et Hitchcock lui-même a pris un nom de code. Mais pourquoi diable Harry a-t-il voulu voir les premières minutes du film fantôme ? Pourquoi a-t-il désobéi au maître du suspense ?

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Mon avis:

Nous suivons donc les aventures de Harry Bonnet, jeune français, fils d’un cuisinier qui a trouvé du travail chez une ancienne star du cinéma à Hollywood.

Le récit nous permet de faire la tournée des studios et des endroits à la mode dans le Los Angeles des années 60. Harry va se mêler, par hasard, à l’équipe de tournage d’un film secret d’Alfred Hitchcock et aura accès à la première, et seule, bobine de tournage. Bobine qu’il va égarer et essayer de récupérer des mains d’un journaliste sans scrupules, donnant ainsi une intrigue à cette histoire assez particulière.

Le scénario est tiré du roman de l’auteur Malika Ferdjoukh mais n’arrive pas à tenir le lecteur en haleine comme un livre le ferait. Peut-être à cause du dessin plutôt infantile de Nicolas Pitz ? D’autre part, certains effets du livre comme la nomination de chaque paragraphe d’après le titre d’un film du Maître n’apparaissent pas dans cette adaptation.

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L’album plaira peut-être aux jeunes cinéphiles qui lisent des bandes dessinées et apprécieront les nombreuses références et acteurs cités dans les pages (bien que je ne sais pas si beaucoup connaissent ou se souviennent encore de stars comme Gloria Swanson ou Rhonda Fleming – à part quelques dinosaures comme moi !). Sans doute, cette adaptation du roman était tout à fait inutile.

JR

 

 

 

 

 

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