Scénariste : Haro Aso
Dessinateur : Takayoshi Kuroda
Éditeur : Delcourt / Tonkam
208 pages
Sortie : le 29 novembre 2017
Genre : Survival
Avis de l’éditeur
Une lycéenne introvertie se retrouve, malgré elle, dans un Japon post-apocalyptique en ruine. Accompagnée d’autres victimes, elle va découvrir qu’ils sont coincés dans un monde de jeux cruels et contraints d’y participer pour rester en vie. Chaque jeu est symbolisé par une carte à jouer, dont la couleur et le chiffre indiquent le type d’épreuve et le niveau de difficulté…
Mon avis :
Voici une série qui provoque une franche frustration! En deux tomes seulement, on passe du très mauvais à presque de l’excellent, si bien que plus d’un lecteur a certainement donné, ou vendu voire jeter le précédent tome, se disant, en connaissance de cause, que c’était là, la meilleure décision… Grave erreur, mais qui aurait pu deviner un tel retour de situation, sur bien des aspects.
Les personnages si fades ont entre temps développé une sacrée personnalité. L’intrigue inexistante est quasi palpable à chaque page. Pour un bref rappel aux sources, Alice et d’autres individus se retrouvent dans un Kyoto en ruines, ne sachant pour rien au monde ce qu’ils font en ces lieux. Chacun possède une carte d’un jeu classique et envisagent de se rendre à Tokyo. La nuit avant leur départ, deux candidats trouvent mystérieusement la mort. Au début de ce second tome, on perçoit clairement les personnages forts des plus faibles. Gamon fait alliance avec Hayon, pour le moment le profil le plus ambitieux. Mais Gamon, bien que couchant avec elle, s’en sert à sa guise. Le vieux Kuki, pris dans son propre piège de perversité se retrouve sacrifié et menotté à l’abandon. Alice, quant à elle, se lie d’amitié avec Kimari, bien qu’il s’agisse du prétendu assassin des deux cadavres trouvés. Chacun cherche à récupérer les cartes d’autrui, dans le but de survivre, mais surtout d’émettre la possibilité de prendre goût à cette partie.
Ce second tome relance totalement la série, par ses qualités scénaristiques majeures. La qualité graphique apportée par Takayoshi Kuroda permet de découvrir la face cachée sombre en tout individu. Le troisième opus risque de faire mal!
Coq de Combat



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