Scénario : Clotilde Bruneau
Dessin : Giuseppe Baiguera
Éditeur : Glénat
56 pages
Date de sortie : 08/11/2017
Genre : drame, mythologie, histoire
« Ô malheureuse enfant d’un père malheureux ! »

Présentation de l’éditeur
Bravant l’interdit du roi de Thèbes, Antigone, fille d’Œdipe, choisit d’enterrer son frère rebelle, s’exposant ainsi à la peine de mort. Il n’y a pour elle aucune alternative : elle ne fait qu’accomplir son devoir et prouve ainsi sa loyauté envers son parent et les dieux. Mais le roi Créon, son propre oncle, n’a lui pas l’intention de bafouer la loi des hommes, et condamne de fait sa nièce… La collection « La Sagesse des mythes » accueille ce texte fondateur de la philosophie qui illustre, selon le mot de Hegel, le conflit inéluctable et tragique de deux personnages « unilatéraux », c’est-à-dire légitimes dans leurs vues mais incapables de comprendre, ou en tout cas d’accepter, le point de vue de l’autre.

Mon avis
Antigone, ou l’histoire sûrement la plus tragique de la mythologie. Tout le monde meurt en se faisant tuer ou en se suicidant. Autant dire que c’est ce qui se fait de plus macabre dans l’Histoire.
Fille d’ Oedipe (celui-là même qui a tué son propre père pour épouser sa mère), elle voit tour à tour son père se suicider puis ses deux frères s’entre-tuer, l’un avec les honneurs du roi Créon et l’autre laissé pourrir aux portes de la ville.
Refusant que l’un de ses frères ne soit pas accueilli au royaume des morts comme il se doit, elle va le recouvrir de terre un peu chaque nuit, aux risques de se faire arrêter et condamner par Créon son oncle et futur beau père… J’espère que vous suivez car ce n’est pas fini.
Ce qui devait arrivé, arriva et comme vous avez sûrement du tous, comme moi, étudier son cas à l’école : je ne vous apprends rien en déclarant qu’elle fut condamnée à être emmurée vivante malgré les protestations de son fiancé et de sa sœur, estimant que son geste était la volonté des dieux. Mais Créon traînant à reconnaître ses tords, finira par arriver trop tard auprès d’Antigone qui se sera pendue dans sa grotte. Bouleversé, son fiancé va se suicider à ses pieds et sa sœur de même, dans sa chambre. Tout le monde laissant Créon affligé mais obligé de vivre avec toutes ces morts sur la conscience.

Pas ce qu’il y a de plus réjouissant à mettre en forme vous en conviendrez. Néanmoins, les textes restent assez fidèles aux originaux et bien que je trouve quelque-chose d’attrayant dans le regard des personnages, je dois néanmoins déplorer un dessin médiocre. Les visages sont souvent déformés, les actions en suspens et des arrières plans succincts. Je n’ai trouvé de la beauté que dans la mort de chaque personnage, ce qui est déjà ça me direz-vous…
Heureusement, encore une fois, qu’il y a les théories philosophiques en fin d’ouvrage pour embellir la trame, reprenant plusieurs peintures célèbres et des textes nous permettant de mieux comprendre la moralité de ces histoires mythologiques.
ShayHlyn.

Comme notre bon roi Philippe nous a conseillé de nous émerveiller, je trouve toutes ces morts très réjouissant :-))))
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Hahaha mais oui mais non ce n’est pas merveilleux xD
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moi je préfère la version de Jean Anouilh que j’avais jouée au théâtre quand j’étais au lycée, dans le rôle du fiancé d’Antigone. Ce qui ne nous rajeunit pas !!
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Je t’avoue ne pas connaitre toutes les versions. Mais du coup, quand on se verra: faudra me déclamer un bout de texte XD
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oups ! va falloir que je révise ! 😉
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