Auteure : Minoru Takeyoshi
Éditeur : Glénat
224 pages
Date de sortie : janvier 2017
Genre : Seinen, historique, sorcellerie, aventure, intrigue.
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Présentation de l’éditeur :
Hérétique et incorruptible !
Au XVIe siècle, dans le Saint-Empire romain, l’inquisition condamnait de nombreux innocents au bûcher. Privée de sa famille, Ella se retrouve envoyée dans un couvent qui rééduque “les filles de sorcières”. Tortures et miracles viendront-ils à bout de la flamme de vengeance qui brûle en elle ?
Encensé par Hiromu Arakawa (Fullmetal Alchemist) ou Makoto Yukimura (Vinland Saga), cette première œuvre d’une jeune auteure brille par sa fougue. À l’heure où les héros deviennent chétifs et nonchalants, on a indéniablement envie de suivre cette héroïne forte et indépendante qui n’hésite pas à se salir les mains pour défendre ses idéaux et protéger les siens.
Mon avis :
Époque médiévale, inquisition, sorcières, couvents diaboliques ? Il n’en fallait pas plus pour titiller ma curiosité envers ce manga d’une jeune mangaka déjà encensée par de grands noms tels que l’auteur du célèbre « fullmetal alchemist », Hiromu Arakawa qui déclare être prêt à la suivre jusqu’au bout !
Et je dois dire que… moi aussi !
Ella n’est pas ce genre d’héroïne qui se renforce avec la multitude d’embûches sur son chemin. Non ! Elle est forte de caractère, c’est inné. Un peu comme les « bonnes copines » dans d’autres mangas qui sont des modèles pour les héroïnes frêles et délicates. Ces seconds rôles qu’on remarque, mais à qui on ne donne pas d’importance à sa juste valeur.
Mais Minoru Takeyoshi l’a fait en mettant en avant Ella, jeune fille vendue par ses parents biologiques car elle leur faisait peur, puis recueillie par une « sage femme » de l’époque qui hélas fut condamnée pour sorcellerie.
Là où d’autres « filles de sorcières » se seraient laissé pendre avec leur mère, Ella pense, réagit, réfléchit à comment rendre justice à cette mère adoptive qui n’avait commis, pour seul crime, que celui de connaître les plantes médicinales.
Avec un dessin très expressif comme j’aime et un décor moyenâgeux, je ne pouvais qu’espérer que « Le couvent des damnées » rencontre mes espérances.
Et il l’a fait ! Ce manga est riche de détails, tant graphiques qu’historiques, une bonne dose de tortures à toutes les sauces et des personnages extrêmement charismatiques, ce qui laisse présager une suite tout aussi haletante entre Ella l’enfant rebelle et le reste du monde dit « bien pensant ».
Alors, pour reprendre les paroles de l’archéologue du début de manga : qui représente cette vierge de fer (outil de torture : sorte de sarcophage aux traits de la sainte vierge dont l’intérieur est recouvert de pointes acérées pour donner la mort à celle qui y sera enfermée) borgne et loin de ressembler à Sainte Marie ?
J’ai hâte de le découvrir au fil des prochains tomes !

ShayHlyn

4.5/5 !!! Mazette !!
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Oui, quand j’aime ce n’est pas à moitié XD
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